Que fait Le Pen à la TV et à l'Elysée ?

Publié le 30 janvier 2008 par Menye Alain

COUP DE GUEULE.
J'ai vu Jean-Marie Le Pen ce matin sur "télé matin" en interview sur les "4Vérités" et questionné par Roland Sicard. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, le FN n'est pas ma tasse de thé mais en revanche, je me pose de nombreuses questions. Il ne s'agit nullement d'interrogations existentielles.
Il y a plusieurs questions qui s'échafaudent dans ma mémoire.
1- Pourquoi diaboliser Le Pen et le recevoir à la télévision ?
2- Le Pen fait-il partir simplement du système et joue les psittacidés ?
3- Pourquoi Nicolas Sarkozy, élu depuis 8 mois à peine, l'a déjà reçu deux fois ?
4- Je ne comprends absolument rien. Un homme traité par la plupart de raciste, d'extrémiste, d'antisémite, de misogyne et d'homophobe a-t-il sa place dans cette société moderne ?
5- Ne s'agit-il pas simplement de communautarisme Blanc ?
J'en veux pour preuve, l'escapade (que j'ai pas aimé) de l'humoriste de talent Dieudonné, dans l'antre de la "bête immonde" qui fit couler beaucoup d'encre et fit les choux gras des médias aux ordres, les mêmes qui ne dirent mot lorsque le leader frontiste se rendit pour la première fois à l'Elysée.

6- Pourquoi donc cette hypocrisie ?
J'ai beau écrire mille scénarii, je ne trouve nullement une trame qui pourrait logiquement s'enchevêtrer.
Rassurez-vous, je ne suis pas pour la censure. Ce que je dénonce, c'est l'hypocrisie du système qui a tendance à exclusivement exclure ceux qui n'ont pas la bonne couleur en cas de dérapage verbal ou qui commentent un article quelconque.
7- Le Noir ou l'Arabe a-t-il réellement sa place dans cette société ?
J'en doute, vue les attaques dont je suis très souvent victime. Dans le même temps, sur certains, c'est l'amnésie, on parle d'erreur, de folie, de schizophrénie et pour eux, on organise même des séances d'absolution honteuses.
Il y a un fait de racisme avéré de la part des foutriquets qui n'acceptent pas qu'un Noir ou qu'un Arabe s'exprime, pire, qu'il rentre en politique, chasse gardée de l'ancien maître. Tant pis pour ceux qui ont encore des complexes, ils se prendront toujours des claques. Ce n'est plus mon cas. Et pour finir, je n'ai rien contre le père des "races supérieures", Jean-Marie Le Pen. Or, ceux qui frappent sur lui sont les premiers à l'inviter. Chercher l'erreur !