140 ans après la Commune de Paris, pas un mot dans les médias, mais tout pour le FN, Le Pen et le débat sur l'Islam, note 2

Publié le 17 mars 2011 par Jcgrellety

Si vous vivez sur Paris et région parisienne, n'oubliez pas le rendez-vous de demain en fin de journée, place de l'Hotel de Ville


La Galerie des bibliothèques (2), à Paris, présente jusqu’au 13 mars l’exposition « Photos, femmes, féminisme», évoquant 150 ans de l’histoire des femmes (1860-2010) à travers 200 photos issues des collections de la Bibliothèque Marguerite Durand, qui possède un fonds important sur les femmes et la Commune.

On ne sait rien de l’admirable activité des femmes, et même les féministes ignorent les trois-quarts de ce qu’ont fait, dans tous les ordres de préoccupations humaines leurs aïeules, leurs mères… ou leurs contemporaines », écrivait Marguerite Durand, dans les colonnes du journal Le Quotidien, en 1931.

Quelques jours après la parution de cet article, elle fit don de ses collections à la Ville de Paris, fondant ainsi la première bibliothèque féministe officielle. Militante pour le droit des femmes à la Belle époque, Marguerite Durand fonda le journal La Fronde, entièrement rédigé, composé et administré par des femmes. Les Frondeuses se battaient pour le droit de vote des femmes, pour leur éducation et pour l’instauration d’un congé maternité. Outre l’évocation d’André Léo dans la chronologie, une partie de l’exposition est consacrée aux « Femmes engagées, de la Commune aux années MLF ». 

Elle est illustrée de plusieurs photographies de communardes, notamment celle de Louise Michel, réalisée par le photographe « versaillais » Eugène Appert. La légende semble extraite de son dossier de police : « Institutrice, ambulancière et combattante, d’abord au 61e C. mais toujours aux avant postes : Issy, Clamart, les Hautes Bruyères avec Eudes, La Cecilia, Dombrowski. À la défaite, ne se cache pas, est prise par les Versaillais et condamnée à la déportation. »