Seven The Hardway

Publié le 18 mars 2011 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

Categories: Chroniques CDs

METAL Premier album éponyme pour ce groupe américain composé de vieilles gloires du metal. Cependant, rien de neuf sous le soleil…

Pour les amateurs du genre métal voire speed métal, Seven the Hardway est « le » truc. Au sein de Seven the Hardway on retrouve de vieux briscards à savoir le guitariste Tony McAlpine que les français ont découvert récemment lors de la tournée de Michel Polnareff donnant au passage un côté résolument heavy aux compos du Polna à la demande de ce dernier et Mark Boals, au micro qui nous ramène au temps jadis où Yngwie « J » ( pour les intimes ) Malmsteen régnait sur les contrées guitaristiques et changeait de chanteur comme de médiator ; Boals apparaissant notamment sur le troisième opus du suédois, TRILOGY ou encore INSPIRATION et plus récemment WAR TO END ALL WARS.

Un maelstrom sonore

Que dire de cet album sinon qu’il n’y a rien de neuf sous ce soleil. Difficile de réinventer le genre même si les codes sont là : “Liar” est du pur métal mélodique avec un refrain imparable et Boals n’a rien perdu de sa puissance vocale ni de ses intonations tout en décrochage. Je n’ai jamais aimé Tony McAlpine et son style de soli kilométrique et là on retombe en plein dedans. Pas d’émotion ni de feeling au contraire d’un Malmsteen justement qui, s’il distribue les mêmes plans depuis RISING FORCE, arrive à faire passer certains sentiments. “Guilt” est une sorte de RATM pénible que l’on zappera allègrement. Petite perle de douceur que ce “Where I’m Going” comme savent les faire les métalleux histoire de nous rappeler que leur cœur n’est pas seulement fait de budweiser et d’électricité. “All I Had” plonge du côté des riffs lourds et noirs de Mr.Iommi et l’exercice est plutôt réussi. “Blame” et “The Wall” sont littéralement sauvés par Boals dès le refrain doublé ; McAlpine devenant plus que lourd à force de grand renfort de progressions d’accords dissonants. On passera sur le reste de l’album qui tombe dans un maelstrom sonore fait de breaks et d’interventions plus que négligeables de McAlpine. A conseiller aux amateurs du genre uniquement…