Nicolas de Staël

Publié le 23 mars 2011 par Ivredelivres

Le peintre, le sens du beau et du sublime

Si malgré ce temps qui est là, je vous disais dans mon esprit, un an , deux ans, dix ans ne sont rien, qu’être artiste ce n’est pas compter, mais vivre comme l’arbre sans presser sa sève, attendre l’été, et l’été vient, mais qu’il faut avoir de la patience, de la patience...

Vue d'Agrigente

Il faut beaucoup travailler, une tonne de passion et cent grammes de patience.

Méditerannée

Ce que j’essaie, c’est un renouvellement continu, vraiment continu, et ce n’est pas facile. Ma peinture, je sais ce qu’elle est sous ses apparences, sa violence, ses perpétuels jeux de force, c’est une chose fragile, dans le sens du bon, du sublime.


Le livre
Lettres - Nicolas de Staël - Editions Ides et Calendes - 1998