Salon Omnivore à Deauville : dimanche 20 février 2011 (suite)

Par 100pour100gourmande

Un autre Chef présent ce jour,

ANDRE CHIANG.


Il nous a présenté une cuisine artistique,

pleine de couleurs et de saveurs !

Je ne connaissais pas ce Chef et je peux dire que concernant

l'ensemble des présentations de l'auditorium salé

s'est bien lui qui m'a fait le plus m'évader !

Il n'est pas seulement autour des marmites,

il créait également les assiettes de présentation :

un artiste à part entière !

Voici la totalité des plats qu'ils nous à présenté :

Cette dernière assiette est particulière,

car les petites tâches vertes en fond sont en réalité

des morceaux d'herbes aromatiques

(ou concombre, ou algues j'ai un doute)

que l'assistant à posé à l'aide d'une petite pince un par un !

Et je ne pouvais finir cet article

sans vous présenter en quelques lignes ce CHEF :

" Né à Taïwan, André Chiang aurait dû succéder à sa mère.

Sans le vouloir, elle en a fait un chef qui symbolise l'exception culinaire française. “A 13 ans, je l’ai suivie à Tokyo où elle ouvrait un restaurant chinois. Je l’aidais mais elle n’était jamais satisfaite. Je suis allé en stage chez un chef japonais qui faisait de la cuisine française. Tout est parti de là.”
Il effectue un stage à la chambre des métiers de Montpellier,

avant de rejoindre le Jardin des Sens de 1997 à 2003 et de participer à l’ouverture des restaurants de Jacques et Laurent Pourcel en Asie. Puis ce sera Troisgros, L'Atelier Robuchon, Pascal Barbot et Pierre Gagnaire à Paris.
17 années françaises
A 34 ans, André Chiang a voulu retrouver ses racines. “On m'assimile à un cuisinier asiatique alors que suis resté 17 ans en France et que la base de ma cuisine, c'est celle des Pourcel et une forte influence méditerranéenne”, affirme-t-il. Il aime la cuisine française car “même si elle est technique, elle permet plus d'improvisations que la cuisine chinoise, trop stricte. Elle offre aussi la possibilité de transmettre des sentiments”.
Dans son restaurant, il limite chaque service à 28 couverts pour faire “des choses exclusives. Ma cuisine et mon établissement doivent me ressembler. Tout est agencé comme dans la maison d'un particulier. Ouvrir un restaurant est une phase exceptionnelle. On peut avoir plein d'idées. Certes, il y a une belle dose de stress mais j'adore ça”.
Bernard Degioann "

source : http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/restauration/2010-11/Andre-Chiang-l-exception-culinaire-francaise.htm