Clinton ajoute que les éléments ayant conduit à une intervention du conseil de sécurité des Nations Unies en Libye, "n'arriveront pas en Syrie, principalement parce que les membres du congrès américain estiment que le président Assad est capable de mener les réformes dans son pays." Clinton compare ainsi le fonctionnement d'Assad envers ses propres ressortissants par rapport au colonel Kadhafi.
"Ce qui se passe en Syrie depuis plusieurs semaines est en effet inquiétant mais il y a une différence avec Kadhaf qui n'hésite pas à faire appel à son aviation militaire pour bombarder et tuer son propre peuple. En Syrie, ce sont les forces de police qui tentent de réprimer par la force les manifestants même si nous estimons que l'usage de la force a été surutilisé et qu'il faut revenir à la raison."
Carton jaune donc, pour le président Assad mais pas de carton rouge comme pour son voisin Libyen. La politique étrangère des Etats-Unis au Moyen Orient et dans les pays arabes est à géométrie variable comme l'explique la secrétaire d'état d'Obama: " chaque situation est unique au moyen orient et en Afrique du nord. Ce que vous voyez au Yemen diffère de l'Egypte ou de Bahreïn."