Cette équipe a comparé la prévalence et la localisation des fractures chez les femmes ménopausées obèses (IMC ≥ 30 kg/m2) et chez les femmes ménopausées non-obèses et examiné les risques spécifiques et les facteurs de fracture.
Un antécédent de fracture après l'âge de 45 ans, est observé chez 23% des femmes obèses et 24% chez les femmes non-obèses. Près d'une femme sur quatre chez les femmes ménopausées ayant subi une fracture est obèse. La partie supérieure du bras, la cheville et la jambe sont les parties du corps les plus significativement susceptibles d'être affectées chez les femmes obèses avec antécédent de fracture, alors que les fractures du poignet, de la hanche et du bassin sont significativement moins fréquentes que chez les femmes non-obèses.
Les femmes obèses avec antécédent de fracture sont plus susceptibles
· d'être des utilisatrices de cortisone,
· d'avoir vécu une ménopause précoce,
· d'être dans un état de santé passable ou mauvais,
· d'utiliser des accessoires pour se relever de la position assise,
· et de faire plus de deux chutes dans l'année écoulée.
La recherche démontre que les femmes ménopausées obèses ont presque autant de risque de fractures que les femmes non-obèses, des fractures bien spécifiques liées à leur état d'obésité et que le manque de mobilité et le risque accru de chutes peuvent jouer un rôle important. Des résultats qui ont d'importantes répercussions en termes de santé publique étant donnée la croissance de l'épidémie d'obésité.
Source : The European Society for Clinical and Economic Aspects of Osteoporosis and Osteoarthritis (ESCEO), Osteoporosis International DOI 10.1007/s00198-011-1554-9 Abstract OC21 “Fractures in obese postmenopausal women: prevalence, skeletal location and risk factors”