[EVENT] Opération FlashPoint Red River

Publié le 31 mars 2011 par Volt
Do you want to shoot somebody ?

Opération FlashPoint Red River est annoncé comme étant un FPS moderne qui à la volonté d’axé son jeu d’avantage sur les sensations et l’expérience que sur ses prouesses graphiques ; sur lesquelles se reposent d’ailleurs la majorité des blockbusters actuels. Des motivations donc intéressantes qui ont titillé notre attention. Invité très chaleureusement à venir tester le titre dans les méandres de la merveilleuse ville de Boulogne ; c’est plus précisément dans les locaux de VPcom qu’on nous proposait d’en découvrir un peu plus sur l’un des aspects fort du jeu : Le mode coopératif.

Après avoir fait connaissances avec les personnes qui allaient devenir, pour cette prochaine heure et demi mes frères d’armes, je ne perdis pas une seconde pour m’installer confortablement et fignoler les derniers préparatifs avec l’host de la journée au travers d’un bref récapitulatif sur le scénario.

Ici nous sommes en 2013 et un conflit a éclaté au Tajikistan. Les afghans et les chinois mènent une bataille sans merci qui va au fur et à mesure se transformer en véritable guerre civile. Incarnant des US Marines venus pour défendre le pays, vous avez pour objectif de repousser l’assaut de troupes ennemis et de rétablir ainsi la paix dans l’univers…

Oui vous l’aurez compris, l’intrigue, qui je tiens à le préciser est complètement fictive, reste plutôt classique et pas véritablement surprenante. Enfin bref, le plus important c’est le jeu alors jouons !

Tango Down !

Operation FlashPoint Red River propose donc à quatre gamers déchaînés d’incarner des soldats surentrainés en pleines terres Tadjikistienne…, Euh… Tadjikistenne… Ou bien Tad… Enfin peu importe… J’ai eu donc l’insigne honneur de tester quatre modes : Défense, Convoi, Coup de vent et enfin Sauvetage.

Mais avant de me jeter à corps perdu dans la partie, il m’est nécessaire de passer par la case «Préparatif» qui permet au joueur de choisir parmi quatre classes allant du sniper au bon gros bourrin de mitrailleur. C’est également à travers celle-ci que nous pourrons également upgrader nos capacités grâce au points récoltés durant nos précédentes parties. Une fois prêt nous nous lancions dans le premier mode : Défense.

L’objectif était, pour ma plus grande surprise, de défendre une zone prise d’assaut !.. Surprenant non ?! Eh oui, des individus apparemment hostiles nous arrivaient dessus en masse et nous nous devions d’être fort pour résister. Posté en haut d’une colline, nous jouions du snipe pour venir à bout de la mission. Point intéressant : Il est possible, si ça tourne au vinaigre, de nous faire hélitroyer en toute sécurité grâce au symbole sur la boussole qui nous indique la zone de récupération. Easy.

Let’s continue !

Le mode coup de vent est quand à lui basé sur la rapidité et l’efficacité. Effectivement, notre objectif ici est d’éliminer des stocks de munitions situés dans différents points clé de la carte. On avance, on shoot et on passe à la prochaine zone, en clair, un bon défouloir.

Pour moi, le plus intéressant était le mode «Convoi». Il s’agit bien évidemment ici d’acheminer un colis d’un point A à un point B tout en éliminant les diverses menaces barrant votre chemin. Afin de réaliser avec brio notre objectif, il nous était possible pour cela de piloter des véhicules postés à l’avant et à l’arrière. Notre chef de groupe quant à lui donnait des ordres au convoi pour le faire avancer ou le stopper.

Vous l’aurez compris, dans ce mode, le jeu en équipe est primordiale car la difficulté du jeu réside dans une excellente communication mutuelle de telle facon qu’une petite erreur peut vous être fatale.

Pour terminer, il existe un dernier mode «Sauvetage» qui comme son nom l’indique nous demandait de partir à la rescousse de pilote qui s’était tout bonnement perdu. Mais pour être honnête la mission a été tellement catastrophique que nous n’avons pas eu suffisamment de temps pour l’étudier en profondeur.

Sans maitrise la puissance n’est rien…

Parlons en de cette difficulté, l’IA n’hésitera pas à vous faire des headshot synonyme de mort direct. En effet, les dégâts sont ici localisés, si par exemple vous prenez une balle dans la jambe il vous sera impossible de courir. Il est possible d’ailleurs de subir des hémorragies, dans ce cas là il faudra vous servir d’un kit de soin au plus vite auquel cas votre vision commencera à se troubler puis ensuite c’est la mort qui vous attend.

D’ailleurs, lorsque vous mourrez, vous possédez un quota de respawn qui est groupé c’est à dire que si vous vous faites tuez trop souvent et dépassez le quota vos partenaires ne pourront plus ressusciter, et ça c’est moche. Les mauvais resterons donc devant leur télé, merci d’avance.

Venons-en sur le gros point faible du titre à savoir sa réalisation graphique. Utilisant pourtant le moteur graphique «EGO» qui nous avait émerveillé dans Dirt 2 ou dans Formula One 2010, Opération FlashPoint Red River pêche clairement sur ce point en nous proposant des textures assez pauvres, des environnements pas suffisamment détaillés, et un design un peu vieillot. Faute généralement fatale dans ce genre de jeu, celui-ci réussit tout de même à convaincre.

Car oui, malgré ce manque de technique flagrant, l’aspect coopératif du jeu compense la plupart de ces lacunes. On s’amuse et c’est peut être ça le plus important. De plus, sachant que nos conditions de jeu n’étaient pas idéales et qu’il s’agissait encore d’une version bêta, nous pouvons espérer sincèrement que ce problème soit réglé le 21 avril date de sortie de la bête.

Au final :

Je dois reconnaître que le FPS de Codemasters est difficile à décrire. Oscillant à la fois dans le bon par son aspect coopératif très intéressant et le mauvais avec des soucis techniques frôlant l’impardonnable. On ne peut qu’attendre d’avoir une version finale entre les mains pour pouvoir donner un avis définitif. Restez donc connectés pour plus d’informations très prochainement !