Un bref article pour informer les habitués du blog de la fabuleuse découverte, ce matin même dans les archives d'un département que pour l'instant nous tiendrons secret, d'un rituel des Compagnons Étrangers tailleurs de pierre, datant du 24 juin 1617 !
Comme on le sait, les Compagnons Étrangers tailleurs de pierre forment le compagnonnage le plus mystérieux, duquel on ne possédait jusqu'à aujourd'hui pratiquement aucune archive un tant soit peu substantielle. C'est surtout le compagnonnage dont la tradition nous dit qu'il est le plus ancien de tous les corps du Devoir, le seul à remonter authentiquement à Salomon et, par conséquent, le seul à détenir l'intégralité de l'authentique tradition compagnonnique. On sait aussi que ces Compagnons étaient également presque tous, au XIXe siècle, Francs-Maçons — sans que l'on sache comment interpréter cette double appartenance : signe d'une parenté d'origine ou simple phénomène de réseau ?
En découvrant un rituel qui antécède très exactement d'un siècle (jour pour jour !) la naissance officielle de la Franc-Maçonnerie spéculative à Londres, certains mystères sont enfin levés. S'il est encore trop tôt — la découverte ne remontant en effet qu'à ce matin juste après minuit — pour se prononcer sur certains points éminemment ésotériques, on peut toutefois noter la présence, sous le blason situé en haut du frontispice du rituel, d'un élément symbolique totalement inédit dans ce contexte : une inscription me semble-t-il grecque, ἰχθύς
© Cliché Alcofribas Nasier, D.R.
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> Consulter en ligne la transcription de ce rituel
L'homme pense parce qu'il a une main. Anaxagore (500-428 av. J.-C.)