Environnement et santé : agir plutôt que subir

Publié le 01 avril 2011 par Laplaceverte

La jeunesse, victime elle aussi des pollutions chimiques qui imprègnent de façon croissante notre environnement, peut-elle faire bouger les lignes pour que leur impact sur la santé soient enfin pris en compte? Un collectif tente de mobiliser citoyens et politiques autour de cette question.Les liens entre santé et environnement sont sous le feu de l’actualité. A l’image par exemple du documentaire que Marie-Monique Robin vient de nous dévoiler « Notre poison quotidien », consacré à l’empoisonnement de nos assiettes par une multitude de substance chimiques.
A l’image aussi du programme lancé récemment par le gouvernement et prévu par le plan santé environnement: « Elfe : grandir en France », afin de déterminer le lien entre mode de vie et développement. L’expérience, qui débutera le 1er avril et suivra durant 20 ans 20 000 enfants, étudiera l’impact de différents facteurs sur le développement des enfants et notamment sur leur santé.
De leur côté quelques associations se sont créées ces dernières années et se mobilisent pour mettre sur la place publique des sujets dont on parle trop peu et qui pourtant tendent à mettre en lumière l’impact de nos modes de vie sur la santé.
Ainsi, le collectif Appel de la jeunesse a-t-il été créé en 2009 notamment pour que les liens entre environnement et santé soient au cœur des choix politiques. Afin d’accélérer cette prise en compte, il lance cette année une campagne de sensibilisation à destination du grand public et des politiques : « Générations Cobayes Non Merci ! ».
Le collectif entame sa campagne par une action pour demander l’interdiction du BPA. Le BPA est en effet un des perturbateurs endocriniens les plus répandus dans notre environnement puisqu’on le retrouve dans de nombreux objets de consommation courante et également dans notre organisme. Or les perturbateurs endocriniens sont une clé d’explication importante de la progression des maladies chroniques. Le happening "Stop BPA" est prévu le jeudi 31 mars 2011 à 12h30, place Edouard HERRIOT, à côté de l’Assemblée Nationale.
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