Les Strokes ont changé : pointes d’instruments africains, onces de synthés, quelques boîtes à rythmes, ok. Ce qui est déjà positif c’est que même malgré tout ça, et à part sur "Games", on ne tombe que très rarement dans cette affreuse mode post new-wave actuelle. Les Strokes ne sont plus très rock non plus. Seul "Metabolism" pose un peu les couilles sur la table, et encore. Certains reprocheront à ce titre un côté héroïque à la Muse, pour moi c’est celui que si rapproche le plus de First Impression Of Earth, que finalement je réécoute assez régulièrement, et on ne doit pas être beaucoup à le faire.
En bref : ni la claque ni l’échec annoncé, le quatrième album des Strokes est inégal mais agréable à l’écoute. 10 ans de plus au compteur ne les ont pas rendus plus forts, mais ne les ont pas encore tués sur l’autel du rock indé.
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"Metabolism" :