Shout Out Louds

Publié le 06 avril 2011 par Misterblog

5 Avril 2011, Cabaret Aleatoire.

Arrivé encore une fois trop tard pour voir un concert entier de Dondolo, les habitués des lieux qui finissent leur set avec une reprise des Vaselines et une version « ketaminée » d’un de leurs titres joués plus tôt.
Trop peu pour avoir un avis objectif si ce n’est que le son laisse franchement à désirer.

Et ce sera encore pire pour le concert d’après, de loin le plus mal sonorisé vu cette année.

C’est très dommage pour les Shout Out Louds qui méritaient bien mieux pour leur premier passage à Marseille.
Date assez surprenante au passage, le groupe très connu en Suède l’est moins ailleurs et est totalement confidentiel en France.

On le constatera rapidement, le peu de fans présents en ce mardi soir semble venir de l’autre pays de la pop, et confère à cette soirée une ambiance Erasmus qui n’est pas pour déplaire.

Parce que la Suède, en plus d’enfanter d’excellents groupes (si un tourneur qui lit ces lignes veut faire venir Acid House Kings ou les Those Dancing Days, qu’il ne se prive surtout pas), elle a aussi le public qui va avec.

Des éternels ados charmant(e)s et enthousiastes, connaissant par coeur les paroles des morceaux et qui reservent à Shout Out Louds un très bel accueil malgré ce son dégueulasse.

Pour le simple amateur venu par curiosité, difficile d’être aussi indulgeant et d’apprécier les envolées de ces musiciens.

Derrière ce maelstrom de basses inaudibles on distingue difficilement ce qui fait le charme de leurs disques.
Un chanteur au timbre vocal proche de Robert Smith, mélancolique et enjoué selon les morceaux, un guitariste émule des riffs carillonants de Johnny Marr, une ravissante clavièriste qui connait son New Order par coeur.
Et pour les morceaux les plus dansants un festival de cowbells et de percussions qui emballent les premiers rangs.

Un gros gachis qui en aura découragé plus d’un, je suis personnellement resté jusqu’à la fin surtout pour pouvoir essayer de me délecter de mon morceau préféré, le flamboyant (sur disque) « Impossible ».

Mais ce qui sera impossible, ce sera de retenir autre chose qu’une grosse frustration en quittant les lieux.