Un questionnement qui gagne du terrain et qui accapare les esprits de plusieurs dizaines de têtes à Oxford, Cambridge et même dernièrement à JP Morgan qui vient de pondre un rapport de 90 pages sur le sujet.
Si la notation sociale peut devenir à terme une bonne chose pour le discernement de l'investisseur et du consommateur, elle devra veiller à ne pas tomber dans l'écueil des statistiques froides et des études sans vision qui ne prennent pas en compte tous les aspects de la personne humaine.
En d'autres termes, la notation sociale ne doit pas devenir un simple moyen de contourner habilement les balises de l'effort et de la fidélité, signes visibles de notre cheminement vers l'amitié fraternelle. Si le "Social Return On Investment" se limite à afficher sur un écran de fumée quelques actions louables dans le périmètre cloisonné de l'idéologie, alors il ne produira aucun effet.
La notation sociale doit montrer un chemin, celui du coeur et de l'esprit de communion.