Y'a comme un défaut

Publié le 06 avril 2011 par Collectifnrv

Pour ceux qui pensent que " l'orient est compliqué", nos élites intellectuelles et politiques ont pourvu aux éclaircissements avec une célérité et une efficacité qui n'aura échappé à personne ,
et qui peut se résumer à deux images frappantes illustrant le discernement évolutif de notre brillante philosophie diplomatique, et les principes humanitaires de haute volée qui l'inspirent :

Il est vrai que désormais les usages gourmés dénotant l'habitus du quai d'Orsay sont rénovés par la fine fleur de nos intellectuels organiques, qui en toute discrétion et modestie , sait conseiller le prince avec sagesse et humilité .

Cependant ... à tout bien considérer, et notamment que le chef des "insurgés" est bien connu pour être "un fidèle parmi les fidèles" du méchant colonel psychopathe, et que le reste de cette "nouvelle" équipe n'est pas en reste.
Quand bien même on s'émerveillera des magnifiques innovations de la "diplomatie corsaire" * promue désormais par les "nouveaux philosophes" de jadis. En dépit même de notre admiration béate devant la perspicacité du nouveau Metternich des droits de l'homme, qui à su voir sous le président de la cour d’appel de Tripoli , notoire pour avoir confirmé la peine de mort des infirmières bulgares (et qui, en récompense de son intransigeance dans ce procès, a été nommé ministre en 2007) , qui donc sous ces trompeuses apparences à su reconnaître un : « type bien , le contraire de ces islamistes que dépeint un Kadhafi aux abois **, des démocrates des souterrains qui n’ont jamais, pendant 40 ans, laissé s’éteindre en eux la petite flamme de la liberté » , et le distinguer pour tel à l'attention de notre pétulant chef d'état .
En dépit de tout cela, on demeurera pourtant enclin à penser que , comme dirait Fernand Raynaud :


"Y'a comme un défaut ..."


"

* consistant a exécuter les pirates turcs armés de fourchettes (qui menacaient il est vrai de débarquer à gaza), ou promouvoir les déversements de bombes humanitaires (du moment que c'est sur la gueule des arabes).

** un Kadhafi rendu à de telles extrémités que dans son affolement il en arrive à reprendre l'argument qu'une presse occidentale en mal de dénigrement avait cru entendre de la bouche même de notre Tintin en Lybie , lorsqu'il décrivait naguère les seules forces d'opposition susceptibles d'affronter ces dictateurs arabes ( auxquels il observe depuis peu qu'il est devenu « beaucoup plus difficulte de tailler des pipes » ) .

Urbain