Les conduites à risques propagent le SIDA pas l’homosexualité

Publié le 07 avril 2011 par Letombe

Les Jeunes socialistes sont effarés et scandalisés par les propos de Nora Berra tenus mardi matin au Sénat. La Secrétaire d’Etat auprès du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, chargée de la santé, a en effet déclaré que « l’homosexualité était un facteur de risque pour le VIH ».

Ce n’est pas une première pour un ministre UMP de faire l’amalgame entre homosexualité et séropositivité, puisque Roselyne Bachelot avait fini par tenir des propos similaires quand était Ministre de la Santé, des Sports et de la jeunesse. Nous nous insurgions déjà à l’époque et continuerons à le faire.

Alors que le Sidaction se déroulait dans toute la France ce week-end,Sida: ne baissons pas les bras

les Jeunes socialistes appellent Nora Berra à revenir sur ses propos. La lutte contre la maladie, l’accompagnement des malades, et la recherche sont de plus en plus tributaires des dons des évènements caritatifs du fait d’un désengagement criant de l’Etat.

L’épidémie du sida progresse toujours en France tout particulièrement du fait du manque de campagnes de prévention d’envergure qui sont pourtant indispensable et qui doivent se répéter inlassablement chaque année pour sensibiliser les plus jeunes générations. Quand le gouvernement laisse entendre à demi mots que le SIDA est une maladie homosexuelle il stigmatise honteusement une partie de nos concitoyens et favorise la propagation de la maladie en brouillant le message de l’impératif de tous se protéger.

Les jeunes socialistes appellent la gauche à être à la hauteur du combat contre l’épidémie en 2012 en s’engagent à mener de grandes campagnes de préventions, en finançant des bus de dépistage dans les lieux de vies des jeunes (lycées, universités, festivals..), et en mettant les moyens nécessaires à la recherche et à la prise en charge des malades.

Enfin nous nous engageons à autoriser le don du sang de tous les citoyens à partir du moment où un médecin s’assure scrupuleusement que le donneur n’a pas eu de conduites à risques.

MJS