Scène un : working girl
L'héroïne sort de chez elle, il est huit heures du matin et il fait beau. Chignon stricte, tailleur et talons aiguilles. Elle a un mug d'une grande marque de café dans une main et, son blackberry dans l'autre. Elle se dirige d'un pas décidé vers le centre des affaires de la ville (longue scène en travelling mettant en évidence ses interminables jambes). Sur le trajet, elle à le temps de répondre à trois mails : deux de son patron, un de sa meilleure amie qui vit a New-York. Devant l'immeuble où se trouve son bureau, elle se repoudre le nez, pousse la porte (attitude conquérante) et s'adresse au concierge : "bonjour Ernest, y a-t-il des messages pour moi ?"
Scarlett Johansson
En réalité :je sors de chez moi, à la bourre, et entame un long et laborieux périple qui me rappelle de façon cruelle qu'il faudrait songer à
Cela dit, il est très gentil Serge et je préfère largement la réalité à la fiction, au final !
Scène deux : Friends
L'héroïne rentre chez elle et s'apprête à pousser la porte de son 50 mètres carré avec balcon et salle de bain lorsque sa voisine surgit sur le pallier. Aussitôt, la conversation s'engage et elle l'invite à prendre l'apéro.
Les demoiselles de Rochefort
En réalité : certes, le "50 mètres carré" est un peu exagéré. Mais, pour ce qui concerne la voisine, elle est vraiment sympa, il parait même que c'est "la sœur que je n'ai jamais eu". La première année que j'ai passé à Nancy, c'est avec elle que j'ai partagé la chambre d'internat et aujourd'hui, quatre ans après, on n'est à nouveau voisine. C'est un peu comme si "la boucle était bouclée" ... il serait peut être temps de quitter Nancy.Scène trois : quai des brumes
En réalité : et bien en réalité, cette scène j'ai terriblement hâte de la vivre en vrai parce que le jeune homme qui joue John, je crois que j'en suis amoureuse.