Un extrait de Seelianes (Léa Marem, tome 1)

Par Danica974

Bonsoir à tous ! 

Parce que certains me l'ont demandé, je vous offre aujourd'hui un extrait de mon projet de roman Fantasy Urbaine, intitulé « Seelianes ». Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, vous pouvez lire le résumé du roman dans mes articles, La série "Léa Marem" . Bonne lecture 

Extrait du chapitre 3: On m'appelle Potentielle

Une soudaine bourrasque me ramena à l'étonnante réalité. Le vent heurta violemment les volets et bouscula toute la pièce dont le sol fut vite jonché de papiers et de crayons. Je me jetai sur la fenêtre pour la refermer luttant contre l'élément agressif et capricieux, quand tout à coup une jeune femme m'interpella. Elle flottait dans les airs, juste devant les châssis vacillants.

- Alors c'est toi la Potentielle ? dit-elle l'air déçu.

Sous le choc, je ne su quoi dire devant cette inquiétante apparition. Il y eut un long silence et ce fut comme si le temps était suspendu, laissant mon cerveau mémoriser les moindres détails de la scène. Elle avait des yeux sombres révélant une profonde méchanceté, de longs cheveux bruns ornés de grosses mèches argentées qui ne cessaient de se mouvoir tels des serpents. Sa peau très pâle marquée d’un maquillage smoky lui donnait un air gothique, elle était d'ailleurs toute vêtue de noir. J'avais la chair de poule rien qu'en la regardant. Que voulait-elle à la malheureuse Potentielle ?

- Est-ce que c'est toi ? s'énerva l'énergumène volante en pénétrant dans mon antre.

Elle se posa au sol en provoquant une légère secousse et déploya des ailes d'un éclat ténébreux. A ce moment là, je compris que c'était une Unseeliane.... J'allais y rester....

- Vas-t-en Storm ! hurla Milie qui était apparue derrière moi sans même avoir ouvert la porte.

Ma gardienne arborait elle aussi des ailes mais d'un blanc étincelant. Je me retrouvais piégée entre deux fées qui s'apprêtaient à combattre, l'une pour me défendre et l'autre pour m'éliminer. J'étais entre le feu ardent et le vent démoniaque. Quand ma petite chambre se transforma en oeil de cyclone, je me jetai à terre et rampai vers le bureau qui me servit d'abri pendant que les guerrières déchaînaient les éléments.

Milie passa à l'attaque. Elle s'élança sur l'ennemie et l'empoigna par les épaules. Puis elles se volatilisèrent dans un vif rayon de lumière qui m'éblouit. Mes mirettes s'enflammèrent. Je restais à terre, complètement sonnée (...)

© Marie Danielle MERCA 

Cette image n'est pas l'illustration officielle du livre ( source )