Les véhicules polluants en ville, c'est bientôt fini !

Publié le 11 avril 2011 par Bioaddict @bioaddict
La pollution atmosphérique en ville en raison du trafic routier est une problématique qui préoccupe au plus au point les particuliers, les associations, mais aussi les autorités publiques. Avec les premières Assises de la qualité de l'air qui ont eu lieu les 6 et 7 avril derniers, l'occasion fut donnée de dresser un état des lieux et d'apporter des réponses.

Comme nous vous en parlions il y a quelques semaines (lire : Energies propres : le secteur automobile en pleine mutation), la pollution des véhicules en milieu urbain devient de plus en plus problématique. Parmi les initiatives se voulant efficaces, l'idée de limiter l'accès aux grandes villes aux véhicules polluants va connaître une expérimentation dès 2012, et ce pendant 3 ans avec les ZAPA (Zones Prioritaires Pour l'Air).

L'idée est d'établir au préalable une classification des véhicules selon leur niveau de pollution, avec une nomenclature allant de A à D. Les deux-roues, les voitures, mais aussi les poids-lourds et les utilitaires sont concernés par ces tests qui se dérouleront dans huit agglomérations françaises (Paris, Saint-Denis, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Nice, Aix-en-Provence).

A noter que c'est une démarche volontaire, et que les communes participantes pourront imposer des limitations " à la carte " (types de véhicules, quartiers...).

La qualité de l'air, un enjeu de santé publique

Ces idées ne datent pas d'hier, la plupart de ces recommandations étant déjà apparues lors du Grenelle de l'Environnement. Par ailleurs, d'autres villes européennes se sont déjà engagées sur la circulation urbaine des véhicules polluants. C'est notamment le cas à Stockholm depuis 1996, et plus récemment à Londres, Copenhague ou encore Prague.

Les ZAPA ont été depuis le début soutenues et développées par le gouvernement, et notamment par le travail du Ministère de l'Ecologie, des Transports et du Développement Durable et de la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet. Celle-ci était d'ailleurs présente le 6 avril dernier aux premières Assises de la qualité de l'air, afin de présenter cette expérimentation. Preuve que la question de la pollution ouvre aussi les interrogations en matière de santé. Et les chiffres le montrent : selon l'OMS, près de 42.000 décès prématurés en France ont un lien avec la pollution de l'air (2010).

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