5k Banque Scotia

Publié le 18 avril 2011 par Mamanpapoute

Voilà, une première course de faite. C’est sur que dit comme ça, 5K ce n’est pas grand chose – 5000m ou 3.11 miles (pour les vieux de la vieille)… ce n’est certainement pas la mer à boire. Mais ce 5K, aussi petit soit-il, c’était ma première course, avec la médaille pis toute et c’est une madame avec une grosse face de fille contente qui en est revenue. C’était un 5K juteux à souhait avec toute cette pluie, mes souliers peuvent en témoigner! Disons qu’à mon réveil ce matin, il a fallut que je m’enfonce bien profondément dans mon déni en évitant de regarder dehors, car c’était moche à mourir et ça donnait seulement envie de s’enrouler dans les couvertures pour ne plus jamais en sortir. Mais bon, avec le temps investit dans mon entrainement (et les sous dans ma participation), il n’était pas question de me laisser gober par mon envie de « chaud et de sec ». Je me suis donc préparée sans trop penser au « dehors » et je suis partie vers ma première mise à l’épreuve.

J’ai bien franchement, pas vraiment apprécié le début de la course. J’ai fait le choix de me mettre assez en avant du peloton… et j’ai bien faillit me retrouver aussi épaisse que la ligne de départ. Un départ de course, c’est vraiment pire qu’un centre d’achat au Boxing Day du 26 décembre. De mes 5’1″, j’en impose assez peu et disons que je me suis fait un brin bousculée sur les premiers mètres. Heureusement, la foule s’est rapidement dispersée et j’ai pu cheminer sans trop de dommages.

Sans nécessairement relater toute la course, je peux dire que je m’étais fixé un objectif poli de 27 minutes ou moins. La jeune coureuse arrogante, elle, rêvait secrètement d’un truc dans les 25 minutes. Mais j’ai gardé le silence sur cet objectif-fantasme… ne voulant pas faire rire de moi ou encore paraître pour plus arrogante et prétentieuse que je le suis déjà ;o)

Alors voilà. 25 minutes et des poussières… o_O

En dehors d’être contente de mon temps ou de ma position (dans le top 10 de ma catégorie d’âge), je suis surtout fière d’avoir couru ma première course dans ces conditions. Je suis surtout fière d’avoir su gérer mon énergie… d’avoir su à quelle vitesse courir et d’avoir été constante (voyez la belle ligne dans mon allure… si c’est pas ça être constant…). Je suis contente d’avoir su tirer parti de l’énergie de la foule pour me donner un boost, d’avoir bien utilisé les autres coureurs (comme Pace Rabbit ou encore comme protège-vent). Heureuse² d’avoir donné mon 110% (et le sec de mes souliers). Je suis fière de moi, celle qui ne courait pas voilà un peu plus d’un mois… celle qui court maintenant assez assidument.

La course exige beaucoup de respect et de fidélité. Si on lui donne ce qu’elle attend, elle sait alors nous remercier remarquablement.

Cette première expérience aura été formatrice, motivante et bonne pour le « comment-j’me-sens« . Elle m’aura aussi appris que le travail n’est pas terminé si je veux faire mon demi-marathon de Montréal dans le temps que je me suis fixé!

Et hop! On reprend l’entrainement dès mardi!