Elle poursuit sa stratégie de dédiabolisation auprès des élites de la nation. « Les grands serviteurs de l’Etat réellement soucieux de l’intérêt général n’ont aucune raison de redouter notre arrivée au pouvoir et l’application des idées que je porte. » Pas un mot sur l’immigration mais un véritable réquisitoire contre l’affaiblissement de l’action publique qui, selon la nouvelle chef frontiste, « renforce chez un nombre croissant de concitoyens le sentiment d’injustice, voire d’abandon ».
Par ailleurs, Marine le Pen fustige la décentralisation : « les collectivités territoriales ont profité de cet effacement de notre Etat pour déployer des politiques clientélistes appuyées sur des stratégies de communication souvent sophistiquées. Un état d’esprit qu’on peut sans exagération qualifier de malsain s’est installé dans nos territoires. L’Histoire de France nous montre que dès qu’il y a béance de l’Etat, les baronnies locales se reconstituent. »
A noter que le mot fraternité disparaît de la devise de la nation transformée en liberté, égalité, mérite, justice et efficacité !
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