La citadelle de Mohamed Chouikh*.

Publié le 05 février 2008 par Mesk Ellil
"Une journée dans la vie d'un village du Sud-Oranais, El Kalaa. Sidi ne sait plus où donner de la tête avec Kaddour, son fils adoptif. Berger un peu simplet, ce dernier se cache trop souvent derrière les rochers pour souri­re à la femme du cordonnier dont il est éperdument amoureux. Lorsqu'il se met à clamer son amour dans tout le village, les hommes décident de lui donner une leçon. Ce même jour, Sidi, qui possède déjà trois épouses, toutes occupées à lui faire des enfants et à tisser tapis et couvertures, ramène chez lui un quatrième métier à tisser, signe annonciateur de nou­velles noces. C'en est plus que ne peut supporter sa plus jeune épouse. Un face à face entre un cinéaste talentueux et des traditions ancestrales." Mohamed Chouikh: 1h35, 1989. Avec: Khaled Barkat, Djilali Ain-Tedeles, Fettouma Ousliha,... Né en 1943 à Mostaganem, Mohamed Chouikh est âgé de onze ans lorsque débute la guerre d’Algérie. En 1965, il joue dans l’une des premières grandes réalisations algériennes : L’Aube des damnés de René Vautier et Ahmed Rachedi et interprète en 1966 le rôle de Lakdar dans Le Vent des Aurès de Lakdar Hamina qui reçut le prix de la première œuvre à Cannes. A partir de 1972 il participe à différents tournages et réalise ses premiers films. L’œuvre d’un cinéaste tel que Mohamed Chouikh est indissociable de la société dans laquelle il vit et son évolution reflète la situation historique de l’Algérie. Source.