genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2005
durée: 1h20
l'histoire: Le fils du Diable perd un pari contre un ange et se voit contraint d'endosser le costume du Père Noël.
la critique d'Alice In Oliver:
On oublie trop souvent le Père Noël dans le genre horrifique, ce personnage constituant parfois un croquemitaine de qualité.
Le réalisateur de Very Bad Santa, David Steiman, l'a bien compris et signe une petite bisserie horrifique, qui n'a aucune prétention.
Même chose pour le scénario, le grand absent de ce film d'horreur.
Suite à un pari perdu, le fils de Satan se voit contraint d'endosser le costume du Père Noël (voir le synopsis). Ce qui l'ennuie forcément.
Mais pour lui, pas question d'afficher des faux sourires niais aux enfants. En effet, le Père Noël diabolique a bien l'intention de gâcher les fêtes d'une petite bourgade.
Ce qui donne lieu à quelques séquences de meurtres bien senties, le film délivrant la marchandise.
Parallèllement, un adolescent commence à s'inquièter de l'ambiance de peur et des rumeurs qui traînent en ville.
Accompagné de sa petite amie, il va alors affronter le psychopathe. Malheureusement, ce dernier est invincible et indestructible.
Pas de panique, nos deux ados finiront par trouver son point faible (que je ne révèlerai pas ici, histoire de ne pas gâcher le suspense, s'il y en a un...).
Very Bad Santa bénéficie donc d'un certain capital sympathie. Visiblement, David Steiman a conscience des limites de son film d'horreur que l'on pourrait ranger dans la catégorie slasher. D'ailleurs, le réalisateur n'hésite pas à saupoudrer son film d'une bonne dose d'humour. Pourtant, bien que cette série B soit assez rythmée, le film a bien du mal à exploiter son personnage.
Certes, on retiendra (ou pas) la séquence où le Père Noël poursuit les deux ados à bord de son traîneau magique.
Mais en dehors de quelques scènes hilarantes, le film se contente aussi du minimum syndical, donnant lieu à un nanar certes sympathique mais un brin ennuyeux après 45 minutes de bobine.
Note: 06/20 (et c'est généreux !)
Note nanardeuse: 12.5/20