La rose rouge désignait... (article 99)

Par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, lire le descriptif, merci.

De quel droit?

Samedi, soit le 2 avril, après que Genny et moi étions revenues du souper chez ma mère... bien  assise dans la baignoire, je laissais l'eau et la mousse me savourer tout le corps. Fermant les yeux, l'évasion des idées était plus facile à s'épurifier que de les avoir ouverts et reluquer le mur et les robinets.

Et... de façon fulgurante, la trajectoire de mes pensées se brouillaient et dérivaient vers un entonnoir de sons et images nébuleux. L'écho d'une voix de femme assignait ma présence, son appel en était déchirante. Ce que je vous décrirais était ce qu'il y a eu lieu, une dizaine d'année. Une vision m'avait soudainement frappée pendant que je prenais un bain et vous n'êtes pas sans le savoir que l'eau est le conducteur également des perceptions de l'au-delà. Comme chaque vision que j'aie décrite, a fait partie d'une réalité et des vérités.

Seuls les noms et le mode de situation ont été modifiés. Cet écho n'était pas audible par l'ouïe. Il faut comprendre que la perception sensorielle m'est développée par l'intérieur à l'exception que mes oreilles captent de la même façon quand nous sommes en état de sommeil profond.

J'entendais sa détresse intérieure et c'est ce qui m'avait attirée comme un aimant. Je me trouvais tout près d'elle. Je ne la voyais pas clairement. Tout était flou. Je la sentais et la savais dans une baignoire remplie d'eau et ce que je me rappelle était que mes bras l'entouraient et que je la réconfortais, la rassurais. Imaginez quelques secondes dans une pause confortable, paisible, les yeux fermés et à votre insu, quelque chose vous tire si fort et vous amène là où une force aimantée vous attend.

Une image descriptive pour vous guider

Je n'avais là encore aucune sensation à savoir de qui il s'agissait, mesdames et messieurs. Cela survient comme un déclic dans la tête. Plus tard... j'ai senti, j'ai perçu et j'étais en décision de le dire, d'aviser. Comme à toutes ces visions, je devais contacter ladite personne et comment aborder ce sujet si fragile sans se faire ridiculiser, sans se faire rejeter et sans mettre la personne dans tous ses états. Si vous en avez des visions de cette ampleur, parlez-en. Parlez-en à quelqu'un que vous faites confiance.

Dimanche 24 avril 2011. Heure- 19:38

 un souper de Pâques au resto et un anniversaire de naissance...

madame Dubois - Ton père ne se sentait pas trop bien, je te l'ai dit, Genny? Je ne sais pas ce qu'il a vraiment... ça fait plusieurs semaines et quoiqu'il en soit, il refuse de consulter son médecin.

Karo Dubois - Papa est malade? Assez malade pour ne pas venir manger avec nous, et pas trop malade, il jouait aux cartes et allait prendre un verre avec des amis, ce soir.

madame Dubois - (dévisageant sa plus jeune) Ce soir?

Geneviève Dubois - T'en es sûre?

Karo Dubois - Ne me regardez pas toutes comme ça... oui ce soir. Je l'ai entendu, au téléphone, hier, il parlait à un... un Bob... vous connaissez?

madame Dubois - Robert Taschereau?

Geneviève Dubois - Papa ne joue jamais aux cartes. En fait, je pense... (se grattant la tête)

Karo Dubois - Dis que j'suis menteuse.

Geneviève Dubois - Je n'ai pas dit ça, Karo. Je supposais tout simplement.

Karo Dubois - Que je sois une menteuse?

madame Dubois - (sortant le cellulaire de son sac à main) On va en avoir le coeur net. J'appelle votre père. (composant le raccourci et écoutant)

Geneviève Dubois - Ah... pourquoi? Maman... c'est ton anniversaire, je t'en prie. Snorounanne et moi, c'est notre cadeau pour toi, ce souper, au resto.

madame Dubois - (aucune réponse) Il dort. Ça ne répond pas. (fermant le cellulaire et le rangeant dans son sac à main)

Karo Dubois - Et voilà! Dites toutes à l'unanimité que je mentais.

snorounanne - Moi, je l'ai pas dit.

Geneviève Dubois - La prochaine fois, ma belle Karo, tu zipperas ton clapet.

madame Dubois - Allons, allons. Inutile de vous arracher les cheveux. (regardant la bouteille de vin sur la table vide) Quel dommage... il n'en reste plus. Je crois bien que je vais en commander une autre...

snorounanne - (parlant tout près de son oreille) Ce serait le moment pour le gâteau, non?

Geneviève Dubois - Non maman. Ne commande rien. (faisant le signe au serveur que c'était le temps et il comprit)

madame Dubois - Je la paierai, ce sera... eh bien, ce sera mon cadeau d'anniversaire, de moi à moi.

Geneviève Dubois - Ton cadeau? (se frottant la joue) Je viens de te dire que ce souper est de notre part. Sois raisonnable.

Karo Dubois - (prenant son verre de pepsi) Qu'elle a bu presque à elle toute seule, petite remarque.

madame Dubois - Je me mêle de quoi, jeune demoiselle?

Geneviève Dubois - De ta santé, maman. (souriant)

Karo Dubois - Si santé veut dire boire toutes les fin d'après-midis et pendant les soupers... et tomber morte sur le fauteuil complètement noyée d'alcool... je bois à la mienne!

maman Dubois - C'est une accusation que tu fais, ma fille?

Karo Dubois - (parlant en buvant) Je comprends papa...

madame Dubois - Et tu comprends quoi? Hen?

Geneviève Dubois - S'il vous plaît, arrêtons de nous chamailler.

madame Dubois - Et si nous changions de sujet? Toi... ma grande? Ton père me disait que ton poste a été pris par un autre.

Geneviève Dubois - Oui parce que je suis désormais transférée à Montréal, j'ai eu le cadre d'agent détective enquêteur.

Karo Dubois - Tu enquêtes sur un meurtre?

madame Dubois - Encore plus d'heure d'indisponibilité pour (posant les yeux sur moi)

snorounanne - Oh, ne vous en faites pas. Nos horaires sont bien organisés. Ça nous laisse du temps pour notre intimité. Pas vrai, trésor?

Geneviève Dubois - Oui évidemment.

madame Dubois - Vous savez... à propos de cette émission que vous aviez faite l'autre jour... c'était sur... (réfléchissant) le sujet était sur les... comment les appelle-t-on? J'oublie si vite... cet homme, son nom m'échappe.

Karo Dubois - Mime-le nous, décris-le nous, on va deviner.

snorounanne - Raël, c'est lui que vous cherchiez?

madame Dubois - Oui, c'est lui. Je... (hésitante) ma curiosité me pousse à vous demander comme il vous a demandée... qu'est-ce que ça signifie pour vous, "C'est le temps des humanités"?

Karo Dubois - L'union de la triologie...

madame Dubois - Je parle sérieusement, Karo. Et de plus, je converse avec snorounanne.

snorounanne - (fixant du regard Karo) Peux-tu être plus explicite, Karo?

Karo Dubois - Non, je regrette. Je parlais pas sérieusement. Continuez. Moi, je vais faire un tour au toilette. (se levant)

madame Dubois - Tu reviens ici... Karo?

Karo Dubois - Oui maman, je reviens ici après avoir fait mon pipi. Ciao! (s'éloignant vers les toilettes)

Et le gâteau d'anniversaire, tenu bien dans les mains du serveur, s'amenait à notre table. Genny, Karo, leur mère, pleinement souriantes et les yeux pétillants. Moi... moi j'étais ailleurs dans mes pensées interrogatives. Mais le sourire se prononçait machinalement. Ce qui fait que personne repérait l'absence de ma concentration.

Jusqu'à ce que mes yeux aperçoivent ceux de madame Dubois froidement... un froid dans le dos, un coup au plexus et les oreilles se bouchaient. Le reste de la soirée n'était plus ce qu'elle était en ce qui me désignait. Je souriais, je riais, je répondais et sous cette couche masquée, les réponses aux questions d'il y a quelques temps acéraient comme une lame, mon intérieur.

Lundi 25 avril 2011. Heure- 20:00

Bienvenue à l'émission snorounanne reçoit ce soir, mesdames et messieurs! Êtes-vous bien postés? Pour la bonne cause, cette émission a été traduite en français.

snorounanne - Bonsoir! (forts applaudissements et cris presque hystériques dans la salle) Oui... bon... Bienvenue à une autre émission snorounanne reçoit ce soir! Et je vous le dis tout de suite, en ce lundi de Pâques, c'est tout un coco pour vous, mesdames, mesdemoiselles. (les applaudissements pleuvaient) Je... je m'entends pas parler.

Je recevais un jeune invité très chou comme diraient les européennes. 

snorounanne - Je vous décris son historique quelque peu. D'accord? Moniteur! (les femmes s'agitaient dans la salle) S'il vous plaît, mesdames. L'émission dure 60 minutes. (sourire en coin) De son surnom Rpattz, est né le 13 mai 1986 à Londres en Angleterre. Sa mère Claire travaillait pour une agence de mannequin et son père Richard était importateur de voitures de collection aux États-Unis. Il a aussi deux sœurs plus âgées. Elizabeth, chanteuse du groupe Aurora et Victoria, 27 ans, qui travaille dans une agence de publicité. Vous l'auriez devinées, les filles sans que je le nomme... eh bien, le voici en chair et en os, à Montréal!  Accueillons, notre beau vampire, Robert Pattinson! (cris déchaînés de certaines femmes)

Il s'amenait vers moi en saluant les gens dans la salle et un petit sourire timide à la caméra.

Que les femmes sont belles!

snorounanne - (On s'embrassait sur les joues) Très contente de vous recevoir. Vous pouvez vous asseoir. (lui indiquant le fauteuil. Et on s'entendait à peine avec toutes ces hystériques...)

Robert Pattinson - (regardant la foule en délire) Merci. Vous êtes supers.

snorounanne - (le régisseur demandait à l'auditoire de se rasseoir, ce que ces dames accomplissaient sous cette commande) Merci, merci. Bonsoir Robert.

Rober Pattinson - Bonsoir... (moment d'hésitation)

snorounanne - Appelez-moi snorounanne. (petit clin d'oeil)

Robert Pattinson - Bonsoir snorounanne.

snorounanne - Ce séjour à Montréal vous a été agréable?

Robert Pattinson - Très agréable, oui.

Il aura bientôt 25 ans!

Pour ce faire, je vais vous dérouler la bobine, car soixante minutes en écriture c'est beaucoup trop étiré, beaucoup trop étendu, beaucoup trop long et je ne veux pas sentir des espaces entre vous et vos sens, mesdames et messieurs. Donc, les coupures sont nécessaires par moment. Ne lâchez pas prise, par exemple.

snorounanne - Toutes les filles rêveraient d'une scène de sexe avec Robert Pattinson! J'exagère peut-être un peu dans ce contexte mais dans l'ensemble, pour celles qui ont un béguin sur cet acteur, on pourra dire, toutes les filles ou presque... euh... je vous sens rougir...

Robert Pattinson - (timidement) Oui... y a de quoi rougir, quand on entend dire ces choses.

snorounanne - Vous ne vous trouvez pas beau? Nos miroirs ici sont de merveilleux petits bijoux, ils peuvent vous révéler des secrets.

Robert Pattinson - C'est quoi être beau? Être belle? Personnellement, je me trouve bien ordinaire.

snorounanne - Si vous le dites. Moi, je vous trouve beau gosse mais... je ne... je... je rêvais pas à vous après avoir regardé les trois Twilight sur mon écran de télé. Non... que... non que je sois lesbienne et que j'ai pas d'attirance ou de fantasme sur votre visage d'ange vampire. Ou sur votre... votre corps d'apollon, d'adonis.

Robert Pattinson - Vous ne trippez pas sur mon genre, dites-le avec les vrais mots. (clin d'oeil)

snorounanne - Vous venez de m'arracher les mots de la bouche. (riant) On dit que vous étiez embarrassé par ses scènes de sexe avec Reese Witherspoon! Oui cette jeune et séduisante actrice, vous la connaissez très bien et ici, les gens dans la salle... alors, elle a révélé que celle partagée avec vous, le tombeur, dans le film "De l'eau pour les éléphants", était loin d'être géniale. Vous vous êtes senti très embarrassé par ses dires. Racontez-nous, pourquoi.

Robert Pattinson - Pourquoi? Croyez peut-être pas que ça m'embarrasse encore...? Okay...! Bien, dans le film De l'eau pour les éléphants, les personnages interprétés par Reese Witherspoon et moi tombons amoureux l'un de l'autre et partageons une scène d'amour. Cependant... je déteste le répéter... cependant d'après elle, cette scène était loin d'être aussi phénoménale qu'on aurait pu le croire. Malheureusement pour elle et pour moi, j'avais un rhume ce jour-là et d'après ma partenaire, elle a dit que ce n'était pas très attirant, voire même assez déplaisant. Et je le conteste pas.

snorounanne - Donc... donc les commentaires négatifs de la belle Reese n'ont pas tardé à revenir à vos oreilles.

Robert Pattinson - Écoutez, j'avais un rhume et je n'ai pas arrêté de m'excuser auprès de Reese qui ne s'est pas gênée pour révéler à la presse que j'avais la pire des infections des sinus lorsque je l'embrassais. Elle a dit : Il n'arrêtait pas de renifler. Et, je n'aurais pas dû laisser mon nez couler. J'étais tellement embarrassé! Dieu que j'étais embarrassé...

snorounanne - (prenant une boîte de kleenex) Vous en voulez un? (m'en prenant un et me mouchant le nez) Je m'excuse... je le fais car on aura à s'embrasser à la fin de l'émission et je veux pas vous embarrasser avec ça... On va à des commanditaires mesdames et messieurs et tout de suite après, on poursuit avec le séduisant Robert Pattinson.

Un réflexe fou, débile de ma part mais je voulais le rassurer avec un peu de stupidité et d'humour. Je sais qu'il a immédiatement pensé que je me moquais de lui. Mais il aurait pu, lui, acteur de premier plan, aviser le plateau qu'il ne se sentait pas bien pour faire cette scène d'amour et non se laisser engloutir par sa timidité.

Oui, mesdames et messieurs, il est très timide et cela se voyait dans tout son comportement et ses paroles. Pas mêlant qu'il n'a pas su témoigner aux réalisateurs, producteurs même son agent de son rhume écoeurant. La gêne le tuera...

Nous sommes revenus des pauses...

snorounanne - (les applaudissements modéraient) De retour à l'émission "snorounanne reçoit ce soir" et mon invité, Robert Pattinson. (lisant sur le moniteur) Les filles ont beau s'évanouir sur son passage, le beau Robert Pattinson est comme tout le monde : il n'est pas parfait.
Robert Pattinson n'est pas le garçon parfait qu'on croit. Il a un défaut. Oui, un défaut. Lequel, demandez-vous incrédules ?

- Il a été invité sur le show d'Ellen DeGeneres mercredi dernier, l'amie de tout le monde... je te fais mes salutations ma belle Ellen! Et Robert Pattinson a avoué qu'il avait deux vertèbres de plus. (me retournant face à lui) Vous n'en êtes pas certain mais vous le pensez fortement.

Robert Patinson - Ce qui  m'a mis la puce à l'oreille c'est la façon qu'ont mes pantalons d'immanquablement descendre d'un cran alors que je les prend à la bonne taille.

snorounanne - Il ne s'agit donc pas pour vous de vous donner un genre hip-hop pantalon au genou et caleçon qui dépasse. C'est une vraie malédiction. Dès que vous faites un pas, on voit vos fesses.

Robert pattinson - Cela pose d'ailleurs un vrai problème lorsque je suis en plein tournage. Mes fesses sont constamment en train de se balader. A chaque plan que l'on faisait dans cette grosse bataille, on voyait mon caleçon. Je pense sincèrement que j'ai quelques vertèbres en trop. A tel point que les producteurs ont appelé mon agent pour qu'il se déplace. Je ne sais pas où ça en est cette histoire mais je n'aime pas ça. (d'un air gêné)

snorounanne - Un défaut comme ça ne devrait pas trop poser de problème à vos fans... (encore certaines femmes s'agitaient dans la salle) Hé ho! Ça suffit! Et... (prenant ma tasse de café et en buvant quelques gorgées) vous avez été surpris en pleine séance de bouche à bouche avec votre partenaire de toujours, sur la saga Twilight, dimanche soir. Et cette scène s'ouvre après l'after de la première de votre dernier film, "De l'eau pour les éléphants". On avait presque l'habitude de furtifs bisous savamment orchestrés lors de cérémonies, mais là, le doute n'est plus possible sur la nature de votre relation! On a une photo...

Ils appellaient cela un french kiss...

Installés confortablement à l'arrière de leur voiture au retour d'une soirée importante pour l'acteur britannique, les 2 jeunes gens n'ont pas pu résister à l'envie de sceller cette nuit parfaite par un baiser. Ils se croyaient sans doute seuls ? Loupé ! Clichés et vidéos ont pu immortaliser le contact du vampire et de sa douce.

snorounanne - Mais... (encore une suite de cris de femelles infernals) mais...  sur la vidéo, on note que ce ne fût qu'un baiser à la volée, rien de plus langoureux. Vrai Robert?

Robert Pattinson - (signe affirmatif) Les journalistes sont extrêmement avares de scènes d'embrassades. Ce n'était pas un french kiss mais un tout petit baiser rapide.

snorounanne - Vous nous dites la sortie du film "De l'eau pour les éléphants mon cher Robert, pour vos admiratrices inconditionnelles. Ici au Québec, ce film sortira...

Robert Pattinson - Je... je pense qu'il est déjà sorti. On m'a dit en coulisse, on a parlé du 22 avril. Et en France, la sortie est prévue pour le 4 mai.

snorounanne - Les coulisses parlent bien... wow... (le taquinant) J'en suis très étonnée. On doit faire place à quelques pauses et bien nous vous reviendrons pour la fin de cette émission en compagnie de Robert Pattinson! À tout de suite.

Jour... mardi 26 avril 2011. Heure- 10:53

Pour des raisons encore inconnues, ayant en banque des heures libre, je les dépensais chez ma mère. Je lui confiais mes sensations récentes sur la vision en début d'avril. Elle aussi me demandait de qui il pouvait être. J'étais sur le point de lui souffler un nom lorsque mon cellulaire jouait une musique.

 Chez ma mère, la maison était plus boiserie que la mienne...

snorounanne - Allô? Oui? Ah... c'est toi, Dédé.  (il défilait la petite histoire) Le boss nous veut sur les lieux... minute, je t'entends mal. (changeant d'oreille) Répète s'il te plaît. (il recommençait la petite histoire) Dans le vieux port? Là... maintenant? Non, je suis chez maman. C'est beau. Il faut aller, on ira. Tu passes me chercher dans? (jetant un oeil sur ma montre) Je serai prête. (raccrochant) Maman? (elle était dans la cuisine) Boulot oblige, je quitte dans moins de 15 minutes.

Autos patrouilleurs, la morgue, autos spécialisées, les enquêteurs et nous, les journalistes dans la zone reférée. J'attendais là, bien calmement l'arrivée de la SPVM et le département des enquêtes.

 Et voilà... l'auto arrivait et Dédé me pointait du doigt vers l'extérieur de la banderole jaune. Je regardais et avec grand étonnement, je voyais ma belle Genny entourée de ses acolytes. Eh oui... ça lui allait à ravir détective enquêteur.

étirant mon cou, je l'apercevais

Dédé m'avait signalisée que je devais obtenir des infos sur la voiture à l'intérieure de la zone...

snorounanne - Monsieur? Snorounanne d'Humour pour les nouvelles TVA. On parle d'un corps repêché d'une jeune personne. S'agit-il d'un enfant?

premier enquêteur - Pas de commentaire. (se dirigeant vers la découverte d'un corps mort)

snorounanne - (prenant un risque et m'avançant vers Genny, j'avais coupé le micro) Genny... (signe de tête démontrant que je voulais des informations)

Geneviève Dubois - (rapidement, elle le faisait) Jeune adolescente, 14-15 ans. Portée disparue depuis 5 jours.

snorounanne - Le mobile? Un meurtre? Dis-moi... allez...

Geneviève Dubois - Un suicide. (s'apprêtant à suivre ses acolytes) Je t'en dirai plus tout à l'heure.

Et tout à l'heure, je m'étais assise sur le bord de la fourgonnette de TVA, la tête baissée, le coeur saignant. Genny m'avait racontée l'événement. C'est une petite histoire qui touche sensiblement une minorité de ces jeunes adolescentes harcelées à l'école, et cela, de partout dans le monde. Elle avait pour prénom Andrée-Rose. Elle n'avait que 14 ans, étudiante à une polyvalente de Montréal.

Pendant l'année scolaire, certains jeunes ont appris que Andrée-Rose n'était pas comme toutes les autres filles de leur école. Elle était brillante, réservée, avait quelques amies et... et bien entendu, elle avait une amoureuse. Ça vous choque mesdames et messieurs? Si vous saviez le nombre de jeunes garçons homosexuels et de jeunes filles homosexuelles affectés par du harcèlement.

La semaine passée, une des 4 filles dans l'entrevue m'avait parlée qu'une copine s'était suicidée car il lui était difficile de l'assumer au travers de cette dure société. Il y en a plusieurs cas de suicide et de tentative de suicide.

Où donc est la normalité d'être quelqu'un? L'hétéro a-t-il tous les droits sur cette planète? À quand allons-nous enfin se raisonner et accepter que l'amour n'a pas de sexe? Homme et femme, homme et homme, femme et femme, l'amour sont dans leur coeur, dans leur âme. Ça m'a déchirée. Et au cas où, au besoin, si vous connaissiez une personne, un jeune, une jeune subissant ces maltraitances, il y a un organisme s'appelant GRIS-Montréal.

Le GRIS-Montréal (Groupe de Recherche et d'Intervention Sociale) est une organisme communautaire sans but lucratif dont la mission générale est de favoriser une meilleure connaissance des réalités homosexuelles et de faciliter l'intégration des gais, lesbiennes et bisexuels-les dans la société. Comme pour la lutte contre le racisme, l'intégration d'une minorité dans la société ne peut se faire qu'en s'efforçant d'éliminer l'ignorance et les préjugés. Or, l'école est un milieu où les valeurs des jeunes prennent forme et où l'ignorance cède la place à la connaissance. C'est pourquoi le GRIS-Montréal a choisi de s'adresser principalement aux jeunes en milieu scolaire afin de leur offrir en priorité ses services de démystification de l'homosexualité.

Voici les adresses où vous pourriez les contacter:

Site web :

http://www.gris.ca/2009/index.php

 

Téléphone : 514-590-0016

Adresse Postale :

GRIS-Montréal
P.O. Box 476, Station C
Montréal, Québec
H2L 4K4

Adresse régionale:

GRIS-Montréal
2075 rue Plessis
Montréal, QC
H2L 2Y4

Sur ces lignes, vous n'êtes pas forcés de faire la police et de surveiller. Il faut juste tendre la bonne oreille et la bonne main au bon moment. Vous écouterez chanter Bette Midler "The Rose" appropriée pour ce triste événement. Soyons plus ouverts que fermés sur la réalité. Nous sommes en 2011... il est temps pour chacun et chacune d'accepter. L'homosexualité n'est pas un crime et ni une maladie. Alors, pourquoi levez-vous le nez sur ces êtres humains?

Je vous remercie et merci d'en prendre une minime partie d'intérêt même si cela ne vous concerne pas. Peut-être pas aujourd'hui, peut-être pas ce soir, ni demain. Peut-être dans les prochains jours, les prochaines semaines, les prochains mois... qui sait?  Une personne de votre entourage... qui sait...

À bientôt! Bisous!

 L'amour, la tendresse, la rose rouge désignait...