Ma dernière moitié de Salon

Par Venise19 @VeniseLandry
Ça fait un peu bizarre de revenir sur l’autre moitié de ma visite du Salon du livre de Québec à cette date, mais je vais le faire quand même. À prendre comme un aperçu de mes futures lectures. Évidemment, ce n’est pas que les livres à commenter manquent à l’appel (à l’appui, colonne de droite !), mais plutôt la clarté de mes idées. C’est connu que les sinus logent sous le front, non loin du siège de la machine à penser, et voilà que les miens enflent comme une grenouille voulant se faire aussi grosse que le bœuf.
Je vous invite à me suivre jusqu’au kiosque de La Peuplade (pas évident à trouver !). Je tenais à cueillir des mains mêmes de l’auteure, Sophie Bouchard Les bouteilles ... pour la soif ; Les bouteilles pour l’oubli ; Les bouteilles dans l’attente d’un signe de vie (tiré du site). Pourquoi ce roman ? À peine puis-je y répondre de la bouche de mon conscient. Peut-être parce qu’une histoire de phare tomberait à pic dans ma vie, peut-être parce que La Peuplade est une petite maison d’édition qui donne le goût d'encourager, ou peut-être parce que l’auteure est un lien facebook qui a su mettre l’emphase sur sa présence au Salon. Tout ça, et sûrement plus encore. Pour le « plus encore », faudrait que mon inconscient devienne conscient pour m'en parler.

Autre rencontre frappante, autant que joyeuse : Mylène Gilbert-Dumas et sa pile de flamboyants «L’escapade sans retour de Sophie Parent ». Cette auteure de Sherbrooke, il me tardait de la lire, depuis le temps que des proches m'en disent du bien. Je n’ai donc pas laissé longtemps le roman me brûler la main. À suivre bientôt, en autant que mes sinus collaborent !
Marsi s’est accroché les pieds devant l’étalage de Québec insolite et sa main aimantée a attrapé Monstres des lacs - Danielle Goyette. Saviez-vous qu’il est fasciné par cette monstrueuse et mystérieuse vie sous-marine ? Après maintes et maintes questions à l’auteure qui s'est fait un plaisir d’y répondre, il a décidé d’apporter le trésor à la maison. Il est d’ailleurs déjà lu. Il en dit que c'est une bonne source d’informations qui mène à d’autres infos - à googler. Par contre, une bible ou une brique aurait mieux étanché sa soif de savoir (me demande si ce n’est pas une soif de voir plutôt !).
C’est un peu de ma faute si Marsi s’est arrêté devant Samuel Leclerc. Mon regard s’était accroché au coup de crayon foncé et très défini de cet illustrateur. Quand je suis repassé, cette fois accompagnée de Marsi, j’ai porté à son attention son dessin. Marsi s’est approché, curieux .... et ça s’est terminé par un charmant portrait de Marsi dans l'album Parfum de lilas.
Pour le dernier, je n’ai pas de photo mais croyez-moi sur parole, c’est une dédicace de Francis Desharnais que Marsi a reçu à l’intérieur du tome 2 de la populaire bande dessinée Burquette.
Nous aurions aimé en faire plus. En quittant, nous avons même accepté l’étampe sur notre main, espérant qu’un regain d’énergie nous pousse à y retourner. Verrais-je le jour où j'arriverai à tout faire ce j'ai d'inscrit sur mon carnet du visiteur ? Jusqu’à date, ça ne m’est jamais arrivé. Voilà probablement pourquoi j’y retourne !

Avant de partir, j'ai surpris un auteur en mal de fans. Ça a quelque chose d'encourageant, ça veut dire que ça peut arriver à tous ... Devinez c'est qui ... Allez, allez ! Un aveu, je ne l'ai pas encore lu.