Notes sur la création : Pierre Peuchmaurd

Par Florence Trocmé

La poésie – ou plutôt le poème – ne doit rien au rêve. À la rêverie, peut-être, et alors à la divagation, si vous voulez. En vérité, je ne crois pas qu’elle se fasse ailleurs que sur les lèvres, dans la voix, au hasard de sa venue qui, chez moi, se produit presque toujours en marchant et à l’aperçu, l’entrevu de quelque chose. De quelque chose de réel. La « nature » qui se dit alors est évidemment le territoire réel – souvent le plus familier, quelquefois celui du voyage – tel qui se révèle à lui-même et à vous dans cette entrevision. Il y a un autre monde, vous savez : il est ici et ne demande qu’à apparaître 
 
Pierre Peuchmaurd, cité sur la quatrième de couverture de Pierre Peuchmaurd, par Laurent Albarracin, aux éditions des Vanneaux, 2011.