François TEYSSANDIER (France).

Par Ananda

Jusqu'à quelle hauteur inaccessible à l'oeil, l'homme peut-il gravir les montagnes pour saisir enfin le soleil dans ses mains ?

Il t'arrive de rêver à d'interminables marches à travers le fief des vents et des mots. Le voyage de la lumière, dis-tu, ne s'achève jamais.

Même le désert est un mirage.

Le poème est un coquillage que tu portes à ton oreille pour entendre toutes les langues du monde.

Le réel obstrue la gorge des mots.

L'éclair qu'emporte le torrent, la mer qui gronde dans les hauteurs du ciel.

Midi solaire qui s'enfonce comme une épée de lumière dans le front buté des taureaux.