Sweeney Todd, la musicale au théâtre du Châtelet

Publié le 30 avril 2011 par Thegirlnextdoor
J'ai eu la chance d'assister la semaine dernière à la répétition générale de la comédie musicale, ou plutôt thriller musical, Sweeney Todd au théâtre du Châtelet.

L'histoire ? Condamné à tort par un juge corrompu qui désire sa femme, le barbier Benjamin Barker est envoyé au bagne. Il s'évade quinze ans plus tard et, sous le nom de Sweeney Todd, retourne à Londres. Arrivé à Fleet street où il espère retrouver sa femme et sa fille et reprendre sa vie d'antan, il se lie d'amitié avec le jeune marin qui le transporte à Londres. À son retour, Mrs Lovett, qui tient une boutique de tourtes à la viande en dessous de son échoppe de barbier, et qui a toujours été plus ou moins secrètement amoureuse de lui, lui apprend que sa femme, violée par le juge, s'est empoisonnée et que le juge a adopté sa fille qu'il retient prisonnière. Le barbier décide de se venger et promet de tuer son bourreau et le complice de celui-ci, le bailli. S'en suit alors une série de meurtres, commis avec la complicité de Mrs Lovett a qui vient la lumineuse idée de se servir de la chair des victimes pour fourrer ses tourtes...

Si l'histoire de Sweeney Todd s'est surtout fait connaître du grand public grâce au film de Tim Burton, il faut savoir que son apparition dans le folklore britannique remonte à 1846. Cette pièce a fait l'objet de nombreuses adaptations théâtrales, à Londres et Broadway notamment, mais c'est bien la première fois qu'elle se retrouve à l'affiche d'un théâtre parisien.

Cette adaptation de Stephen Sondheim mise en scène par Lee Blakeley est tout simplement formidable. Des décors et les costumes très réussis qui nous plongent immédiatement dans l'ambiance du Londres du XIXème, des comédiens aux voix magnifiques et des chansons très efficaces font que l'on passe un moment absolument délicieux.

J'adresserai une mention spéciale à la comédienne Caroline O'Connor qui interprète avec énormément d'humour et de panache le rôle de Mrs Lovett. 



N'hésitez pas une seule seconde : foncez-y, après le 21 mai, il sera trop tard !