Le bal des princesses

Publié le 02 mai 2011 par Mahayanna @Eve__O__


Le bal des Princesses, pour tout vous dire, cela ne m’évoquait rien.
Lorsque Lydia m’a proposé de l’ y accompagner, après une rapide recherche, je me suis vraiment demandée comment j’avais pu passer à côté.
Le concept est le suivant : un bal en costumes d’époque, au pavillon royal (un endroit que je connaissais déjà pour y avoir travaillé en tant qu’hôtesse à l’époque des petits boulots étudiants).
Je ne suis pas adepte des soirées-sorties, mais plutôt de réunions entre amis à la maison, mais la perspective de participer à une véritable soirée déguisée m’a convaincue.
J’ai été totalement conquise, avec l’impression d’être transportée à une autre époque, comme vous allez pouvoir le voir sur les quelques clichés capturés.

Nous étions dans l’ambiance dès l’entrée. Chaque voiture dévoilait marquises, pages, cardinaux ou d’étranges êtres, pour le plus grand plaisir des badauds qui semblaient bien curieux de savoir quelle était l’occasion de ce cortège d’une autre époque. C’est la première fois que je vois une sélection aussi stricte sur le dresscode. Impitoyables, les videurs refusaient toute les personnes ne le respectant pas. N’ayant pas loué de costumes, nous n’étions pas sûres de rentrer, mais finalement, la fouille dans ma malle aux trésors vintage aura été suffisante!

Les dj’s avaient également joué le jeu et mixaient habillés en hommes d’église.

Une scène ordinaire : deux cardinaux discutant tranquillement au bar!

Une robe verte tout droit sortie de « Autant en emporte le vent ». Sublime, mais avec les quelques 800€ de caution demandés par les costumiers, je n’aurais pas été tranquille, cela fait cher le verre renversé!

Lydia et un inconnu rencontré pendant la soirée. Le fait d’être déguisé nous faisait rentrer dans une sorte de jeu de rôle. Compliments sur les costumes, vouvoiements et révérences étaient de rigueur, un vrai bonheur!

La tenue de Lydia. J’ai préféré ne pas montrer les tenues très osées de la soirée, mais il y avait de nombreuses courtisanes délurées. Porte jarretelles et guépières se mélangeant aux robes à traîne.

Ma tenue : deuxième sortie de cette robe qui a été ma parure pour la soirée Maison Close du nouvel-an.
Le tricorne que j’ai chiné la semaine dernière était parfaitement de circonstance.

Immortalisation des tenues

Les conversations se nouent au gré des rencontres, des étranges tableaux se forment alors.

La vue depuis le balcon

Lorsque l’on porte une telle robe, on adopte instinctivement une autre attitude, voir tous ces gens en costumes m’a beaucoup amusée, je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer chacun d’entre eux en tenue « de ville ».

Au coeur de la nuit, les marquises se déchaînent!