Repasser nu sous un tablier (à carreaux) et manger des cerises (à noyaux)

Publié le 16 mai 2011 par Desfraises


Avertissement : le billet qui suit est passablement narcissique. Ami ennemi, passe donc ton chemin.
Voilà une suite de mots me définissant mélangé à une liste non exhaustive et désordonnée de mon parcours professionnel. Instable, moi ?
Electron libre et rêveur doux-dingue ; un jour homme de ménage (habillé, mais oui oui on m’a déjà demandé de repasser nu) ; le lendemain metteur en scène (habillé) ou directeur artistique (l’étiquette la plus ronflante qu’il m’ait été donné de porter, mais c’est un boulot, hein, quand même) ; twittophile ; fou de théâtre et de rencontres ; téléacteur (ou téléconseiller, c’est comme vous voulez) ; acteur de complément (figurant, quoi) (pour quelques daubes télévisées et un spectacle au Palais des Congrès) ; doublure lumière (d'un certain champion de F1 faisant de la pub pour des pneus) ; gourmand de rires et de joie de vivre ; pugnace (toujours se relever, tomber certes, prendre des claques dans la gueule mais en tirer les leçons) ; réceptionniste tournant ; clown (mon plus beau rôle au théâtre) ; bucolique ; désespérément romantique ; administrateur (administrant une mini administration) ; parfois bisounours ; chauffeur de production (à mon tableau de chasse, quelques stars internationales que ne connaîtra pas le lecteur jeune et lambda, quoique j'ai "chauffé" Hugh Laurie aka Dr. House) ; midinette ; pigeon ; bricoleur du dimanche ; collectionneur de tendresse ; enseignant (en anglais, éducation socioculturelle, théâtre) ; adepte du troc (j’échange en ce moment un cours d’anglais contre une séance d’ostéopathie) ; péquenot parisien ; ouvrier agricole (cueilli des pommes, des poires et des scoubidous) ; jeune homme au pair (quand j’étions jeune) ; factotum (homme à tout faire) ; caissier, livreur, tracteur (pouet pouet) (oh bé non, c'est camion pouet pouet, d'habitude, non ?) ; animateur et directeur adjoint en centre de loisirs ; grand organisator ; éleveur d’araignées au plafond ; prigontin, bergeracois, bordelais, clodoaldien, parisien ; traducteur littéraire (sous un pseudo féminin) et coupable de quelques scènes érotiques de derrière les fagots (derrière le buisson ou sur un lit à baldaquin) ; amateur de cerises du jardin déjà picorées par les merles ; éditeur (pour une revue web) ; consommateur éhonté de disco (Boney M toussa toussa) ; modèle pour quelques publicités (quand j’avais des cheveux) ; bras dans Amélie Poulain (lien) ; alcoolique mondain ; Vélib’ boy ; et contrairement à ce que j’ai pu écrire, je ne compte pas les poils que j’ai perdus dans la nuit ; etc.
P.S. : By the way, l’hébergeur de ce blog a eu quelques ratés (un gros bug d'une vingtaine d'heures jetant des milliers de blogueurs compulsifs dans l'oisiveté, le désespoir), aussi quelques uns de vos commentaires sont passés à la trappe. Sorry guys.