Le député UMP de Paris, M. Bernard Debré se paye la tête de DSK...

Publié le 17 mai 2011 par Philippejandrok


« Il était connu de beaucoup que vous aviez (DSK) des attitudes sexuelles débridées, en France, en Belgique. Les choses étant connues, les participants à ces parties fines s'en vantaient, mais la France est tolérante, trop tolérante. Beaucoup de vos amis vous avaient dit, semble-t-il, qu'il fallait vous calmer et certains pensaient que vous aviez compris. Une alerte aux USA vous avait quasiment disqualifié même si votre épouse vous avait pardonné, pour faire pleurer les chaumières. » http://www.bernarddebre.fr/actualites/dsk_inculp__ Bernard Debré Ancien ministre et député UMP de Paris
- « Beaucoup de vos amis vous avaient dit, semble-t-il, qu'il fallait vous calmer et certains pensaient que vous aviez compris. »

Qu'entendez-vous par cette phrase ?

-   « Beaucoup de vos amis vous avaient dit… » « certains pensaient que vous aviez compris »

Parle-t-il de Pierre Moscovici, de Jean-Marie Le Guen, de Ségolène Royale, de Martine Aubry, de François Hollande qui, dimanche midi et soir, se trouvaient sur les plateaux de TV pour défendre l’honneur de leur ami de 30 ans ???

Parle-t-il des députés UMP qui savaient sans rien dire et ce, depuis des années ?

Quelle hypocrisie de la part du député de Paris qui fait passer DSK pour le salaud de la politique française, alors que le Président Chirac va échapper au jugement sur les emplois fictifs de la ville de Paris, alors qu’Alain Juppé condamné à 18 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité (d’ou son exil au Canada) dans cette affaire, est aujourd’hui ministre des Affaires Étrangères et Maire de Bordeaux ????

J’ai écris à Monsieur Debré sur son blog pour lui rappeler ces faits tout à fait raisonnablement, étrangement, il n’a pas publié ma réponse, elle est belle la démocratie à l’UMP, mais je veux bien comprendre que sur son blog il refuse toute forme de contradiction, c’est ce que l’on appelle la pensée unique dont l’UMP est coutumière.

Si tous ces députés, maires de France, ceux qui représentent l’honneur de notre pays savaient sans rien dire, c’est qu’ils ont tous menti en affichant le visage de la vérité et de la surprise dans les médias, pire, en insistant pour nous persuader que DSK n’était en rien cet homme que l‘on décrit dans la presse américaines comme « Le Perv ».

Mais, ils savaient, ils ne pouvaient pas ne pas connaître l’animal, ils étaient au courant et ils ont eu le culot de nous faire croire qu’ils découvraient DSK sous ce jour sordide ?

Ils sont tous complices de dissimulation, à Gauche comme à Droite, car si l’un commence à parler, les autres se lâchent et livrent d’autres révélations compromettantes pour le camp ennemi. C’est une face du plus mauvais goût qui prend les français à témoins et qui sert à les manipuler dans le sens des partis politiques, jamais dans le sens de la France.

Le monde est en train de lyncher DSK et peut-être à raison, l’ADN livrera bientôt les résultants confondants, ou pas.

Mais dans le cas d’une culpabilité, ils ont tous sciemment menti à la population française pour sauver les apparences, ils ont mené une campagne de désinformation et de ce fait, se sont conduits comme des êtres insultants, car ils ont insulté l’intelligence des Français, ce qui explique le déchainement médiatique.

Lorsque le Professeur Debré (député UMP de Paris) s’exprime sur son blog en accusant DSK, il est lui-même au courant des comportements de celui-ci, et depuis un moment, pourquoi n’a-t-il rien dit plus tôt ?

Pourquoi n’a-t-il pas dénoncé les travers pervers qu’il savait de DSK s’il était persuadé que cet homme allait salir l’honneur de la France ?

Un jour où l’autre, cette vérité allait rejaillir sur la France ? C'est fait!

Pourquoi se jette-t-il à présent sur un animal blessé aujourd’hui ?

Parce que l’autre ne peut plus se défendre ? Et pour tenter de ramener vers lui les brebis que DSK a égaré en agissant ainsi ?
Dans la savane africaine, lorsqu’un animal est blessé, ce sont les hyènes et autres prédateurs qui s’en chargent, en politique, ce sont les députés qui font cette basse besogne pour servir les intérêts de leur parti.

-« votre attitude vis à vis de l'argent gênait le monde; ryad au Maroc, voiture de luxe, appartements parisiens dans les quartiers les plus huppés; » « Bravo! Vous allez peut être devoir payer une caution, vous avez suffisamment d'argent. » B. DEBRÉ

Nous pouvons éventuellement souscrire à la lecture de son billet, mais Monsieur Debré insiste très, trop lourdement sur la richesse personnelle de DSK, on a tout de même l’impression qu’une certaine jalousie le taraude et cet étalage est absolument injustifié, voire, il nuit à la franchise du billet et c’est regrettable.

Enfin, son billet ne fait que confirmer mes articles précédents sur les ennemis de DSK qui profitent désormais de sa faiblesse pour le poignarder.

On pourrait se poser la question suivante :

Le député de Paris en veut-il à DSK parce qu’il est riche ?
Le député de Paris en veut-il à DSK parce que c’est un « délinquant sexuel »
Le député de Paris considère-t-il seulement que les membres de son parti sont tous des gens honnêtes ?

Tout cela prend des airs de tragédie Romaine, et César-DSK vient de recevoir le second coup de poignard dans l’hémicycle, de qui viendra le troisième, le quatrième… certainement de ses amis les plus proches, ceux-là même qui le défendaient quelque jours plus tôt.

Voilà le monde politique qui nous représente et qui est loin de l’image de la démocratie que je me faisais d’elle. Les français ont véritablement besoin de changer l’image de la politique dans notre pays, car ses dirigeants sont indignes et qu’importe leur bord politique, à Droite comme à Gauche on trouve malheureusement les mêmes malandrins. A la suite de ce scandale, Monsieur Debré craint sérieusement une fuite de l’électorat vers les extrêmes, mais la faute à qui ? À DSK ? Je puis l’assurer qu’il n’est pas celui par qui le scandale arrive et que d’autres avant lui n’ont jamais payé pour leur abus et leurs crimes, et ceux là, si les Français les oublient, ils demeurent ancrés dans la mémoire collective.

Nous vivons une époque formidable…