Remarquable réaction du Secrétaire Général de l'UMP qui a décidé de hausser le ton dans un dossier où le silence est perçu comme une complicité de l'élite. JF Copé sait que l'enjeu à terme est désormais la crise de l'image de marque du PS dans son rapport avec la morale.
Le PS a particulièrement mal géré la crise dans l'affaire DSK. Le "ton des pleureurs" sera dur à assumer quand les charges seront connues de façon détaillée et a fortiori si l'axe de la défense devait évoluer avec un plaider coupable partiel.
Le PS s'est éloigné de la défense de l'Intérêt Général pour prendre le risque d'un image de clan cherchant à défendre l'un des siens.
C'est cette page que Lionel Jospin avait voulu tourner en demandant le "droit d'inventaire" sur les années Mitterrand.
Imaginons aujourd'hui la situation du PS si cette formation politique avait immédiatement acté le retrait de DSK des rangs du PS pour qu'il puisse se défendre en toute liberté et autonomie. Le sort des deux parties serait différent si demain ...
L'UMP va voir s'ouvrir la présidentielle sous des aspects totalement neufs. JF Copé s'annonce comme l'un des animateurs de cette campagne avec une tonalité inédite.