C'est vendredi, c'est le Bordel #69

Publié le 20 mai 2011 par Pagman

... Oui car bien que les événements de la semaine nous aient mis sens dessus dessous avec des histoires bizarres à la mord-moi le nœud, limite sans queue ni tête, nous sommes bien vendredi et ce Bordel sera un sacré numéro : le numéro 69. Un numéro qui laisse rarement indifférent tant sa charge imaginative est grande. 69, année érotique vous me direz mais 69 surtout, Bordel acrobatique, aromatique, plutôt linguistique, parfois pneumatique, souvent orgastique (activité sans connotation sexuelle mais pouvant procurer les mêmes bénéfices qu'un orgasme), possible en diptyque ou en triptyque et espérons-le pour nous tous, un Bordel pas syphilitique au final. En résumé, un Bordel nettement plus chaud qu'à l'accoutumée alors que tous ceux qui fréquentent Saint-Nicolas du Chardonnet ou Christine Boutin s'en aillent vite ou se taisent à jamais et ne scrollent surtou pas plus bas. Car ça va être du NSFW avec de la MILF en POV et tout ça, du chaud, très chaud. Et c'est pour cette rfaison quje ve tfappfe fe Bordfel avec dehs maniqufes et fje pfeux vous dfirfe qufe f'est pas fafcile. Mais allons-y avec ce splendide sex-toy pour votre compagnon poilu et dans ce cas précis, je ne parle pas forcément de votre mari.

Poursuivons par une splendide série d'objets hétéroclites et pour certains oblongs comme cet inquiétant Darth Invader pour votre petite Etoile Noire, ce Président pour vos envies d'invasions pressantes (à noter qu'il faut lui tirer l'oreille pour le faire parler, comme à Guantanamo) et cette œuvre d'art vibrante en or 18 carat sobrement intitulée "Scarlet Amour" par le designer Colin Burn, le bien nommé.

Sinon j'ai un tout-en-un. Bon. Voilà. C'est fait. J'ai aussi une campagne en double-face, de la drogue qui fait coup double voir triple, une sauce qui dit les choses franchement bien que ce soit un peu flou, deux objets déco pour votre intérieur et pour votre intérieur aussi et une soupe qui pique à l'entrée et à la sortie pour seulement 69 cents.

Je peux vous proposer une explication mathématique mais pas forcément logique.

J'ai également une excellente combinaison avant l'été. 5 litres de sueur à l'heure.

Bon, on se calme, on respire, on regarde la racine carrée de 69.

Ca va commencer à devenir brûlant à partir d'ici, vous êtes toujours partant(e)s ?

Les garçons aussi ?

Alors on y va et vous ne direz pas que je ne vous aurai pas dit que je ne vous aurais pasprévenu. Du 69 pour ce Bordel, j'en ai donc à la pelle et notez que je n'ai pas dit queue de pelle alors que j'aurai pu. Mais non. J'ai du 69 technique (Score 9.8, 9.9, 9.7 et 9.2 par la juge Roumaine qui est jalouse), deux exemples parfaits de 66 et 67 (un peu avant 69 donc), du 69 dans le couloir direct sur la moquette car quand on veut, on peut, j'ai aussi du 69 à grignoter et un 69 de cow-boys velus et habillés pas piqué des hannetons.

J'ai du 69 musclé, du 68,96 mais c'est passé à un poil ou deux, un 69 peu académique mais assez technique au niveau du travail du point de vue de la gymnastique (mais quand même devant les enfants, non, y'a des limites). J'ai aussi un 69 uniquement buccal, assez rare et un 483 explicite. Soit un 69 à 7.

J'ai un 69 frais à l'ombre d'un mur en chaux et un 69 minéral sans eau merci bien beaucoup.

J'ai Liv Tyler. Salut Liv, howayadoin' girl ? Oh, you like le Bordel number 69 ? Ok. Let's go.

J'ai un 69 en zone urbaine mais si vous avez bien mis un ticket dans l'horodateur, vous avez le droit, j'ai aussi un 69 en ombre chinoise, oh regarde mon Obélisque, oh regarde mon Grand Canyon, un autre 69 mal barré, visiblement adolescent car enfin, les enfants, faut se déshabiller avant. Pendant, c'est compliqué. Et sinon, j'ai un 69 bien éclairé tant et si bien qu'on dirait du Steve Klein.

J'ai du 69 en images de partout à travers le monde. Le 69 est probablement le numéro le plus photographié car autant quand on vous dit 4, 36, 143 ou 79087432, ça ne fait pas forcément penser à grand-chose, autant 69, oui. Et instantanément, bandes de cochon(ne)s que nous sommes à peu près tous (et toutes).

(Celui-ci est un peu capillotracté, certes).

(Oui, 69 était une année qui valait double, au moins. Donc au pluriel.)

Mais 69, ce n'est pas que l'échange de bactéries par voie sub-buccales ou un 6 et un 9 qu'on remarque partout dès qu'ils s'associent. 69, c'est aussi l'année magnifique où je fus conçu et la fin de l'époque Flower Power où on se marrait encore vachement bien avec les copains et les copines à cheveux longs et idées pas toujours courtes même si ça faisait mal au crâne le lendemain.

En 69, Hendrix était encore en vie, Airplane faisait planer, Santana faisait groover et les Who faisaient pas mal itou.

En 69, Jagger se prenait pour Monsieur Loyal dans son Magic Circus, Keith Richards ressemblait encore à un être humain, les copines de Charles Manson se marraient bien à Cielo Drive, Deneuve était Deneuve même de profil et Debbie Harrie était quand même achtement jolie.

En 69, le magazine Elle faisait dans le fleuri, Armstrong faisait sur la Lune alors que dans le caniveau c'est plus propre, les photos étaient parfois jaune, Raquel était Rhaaa Lovely, la mode était au déhanché pieds nus et au cas où vous vous demandiez, là, tout de suite, Wembley ressemblait à ça (ci-dessous).

En 69, Esquire prédisait la mort de l'art d'avant-garde dans un tourbilllon de soupe à 1000 xemplaires et chez Time, ils fumaient du hakik. Sinon, on faisait de la sacrée belle caisse aussi en 69.

Chevrolet Chevelle 69.

Dodge Charger 69.

Jensen Interceptor 69.

Pontiac 69 GTO.

En 69, avant même "Une femme, un pull, une pipe" de Phildar, il y eut un autre triangle magique : "Moi, ma caisse, ma femme" (mais en 3e et au pied, la femme).

Et tout ça pour pas cher : 69 cents à peine.

Sinon, en 69, pendant que son cousin faisait le con sur la Lune, Dan Armstrong faisait des guitares en Plexi. Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour rien.

Mais revenons à nos moutons et notre époque tondue avec un peu d'art 69iesque par Von Brandis (ou Charles Cohen ou William Jefferson Clinton) qui s'amuse à détourer les corps en plein effort pour ne laisser parler que notre imagination. Et elle est fertile, la coquine.

Et dans le même esprit qe son compère précédent, Peter Freitag remplace les corps perdus par des petites pastilles qui, à priori, ne sont pas à la menthe mais le doute reste permis.

Merci à Cédric, mon plus lointain lecteur (il est à Tahiti) de m'avoir retrouvé ces deux séries sur l'excellentissime blog La Boite Verte que je salue et vous recommande vivement : link. Sinon, en matière d'art et de sexe, la série de Benedetta Bonichi nous permettra enfin de comprendre le vrai sens profond de l'expression "L'avoir dans l'os".

Poursuivons avec ce tableau courageux et pourtant dégonflé de Sarah Palin croquée en poupée gonflable par Sidney Philip Harding.

Et terminons cette partie artistique par une série magnifique de Stéphan Gladieu, grand reporter et excellent photographe que je salue par ailleurs, pas là, ni ici, par ailleurs on vous a dit. Stephan a suivi la production des Real Dolls, poupées plus vraies que nature, du producteur au consommateur en allant photographier dans l'usine et jusque chez les utilisateurs de ces poupées hors normes pour sa série "Real Dolls & Idolators".

Toutes ces images © Stephan Gladieu.

Et évidemment, nous ne pouvions boucler la boucle de ce numéro 69 sans les Messages à caractères Informatifs qui m'assurent chaque semaine des cohortes de fans enflammé(e)s jusque sur mon paillasson et c'est sympa mais c'est le troisième que vous me brûlez alors arrêtez la déconne. Comme les semaines précédentes, ces messages sont à prendre dans l'ordre que vous voulez, comme vous voulez et avec qui vous voulez car faut pas être bégueule dans la vie.

Allez, c'est tout pour ce Bordel thématique n°69. Si vous voulez voir les Bordels précédents, c'est par ici : Le Bordel du Vendredi . La semaine prochaine, un Bordel comme d'hab' mais avant de me lécher, pardon, de me laisser, n'oubliez pas de vous abonner à ce blog si ça vous tente, de Liker ce Bordel, de Twitter ce Bordel, de partager ce Bordel sur votre mur Facebook ou par mail avec les petits boutons à titiller ci-dessous, d'en parler à des amis, de l'envoyer à vos ennemis bigots, bref, de le partager au maximum si et seulement si vous l'avez apprécié. Sinon, non.

Et si vous voulez du rab, il reste les articles de la semaine avec  Bandez-les haut et court ! eavec El Diez K et le Sheriff Shark Ozzie que je vous recommande chaleureusement et De l'art de la petite annonce et Alexandre Hervé : l'interview divine. (votre dernière chance de participer à PopCorn, lisez vite) et Cinéma Paradis(i)o et Tie Break et c'est tout pour aujourd'hui. Bon vendredi, bon bordel, bon weekend et à la semaine prochaine.