Labeaumeries et Géraldines

Publié le 20 mai 2011 par Hunterjones
Rumeurs...rumeurs sur la ville...
Réécrire les règles au fur et à mesure que le match se joue.
Je croyais qu'il n'y avait que la ligue nationale avec les Bruins de Boston qui faisaient cela cette année.
Dans l'épineux dossier du Colisée-de-Québec-qui-ne-sera-pas-juste-pour-les-Nordiques, Régis a "oublié" de faire un appel d'offres avant que le dossier ne tombe dans la cour de Pierre-Voyou Péladeau et de Québecor. Quand un ancien directeur général de la Ville de Québec le lui a rappellé, Régis a choisi de faire voter une loi "casseuse de pisse-vinaigre" pour le faire taire. Les multiples baillons de Jean Charest et de ses perdants commencent à faire des héritiers. Harper a prorogué deux fois le parlement quand son gouvernement commençait à se faire peinturer dans le coin et là c'est Labeaume qui choisit de brandir la menace du "twé, tais-twé!".
Avec tous ses baillons, le pays deviendra bientôt fétichiste!
Mais ça ne se votera pas facilement, ça prend l'aval de TOUTE l'assemblée national de Québec. Un seul dissident et le projet de loi qui empêcherait tout recours là où quelques lois auraient été piétinées, serait invalide.
La raison pour laquelle la ville use de vitesse pour accélérer les choses, c’est uniquement pour jouir de la fenêtre qu’offre présentement la LNH concernant un transfert possible d’une équipe.
Atlanta est en chute libre, Phoenix doit quitter son désert, Long Island souffre, New Jersey ne peut assurément pas survivre au rythme où ses gradins se vident, Edmonton chancèle, la Floride est aussi solide que Blockbuster Video.  La ville de Québec dispose de deux à trois ans, ou à peu près, pour pouvoir se procurer une équipe via un propriétaire désireux de s’y investir. Passé ce délai, la fenêtre risque d’être définitivement fermée, et c’est une réalité que Napoléon ne désire pas laisser passer.
La fenêtre est très courte et la panacée de 6 clubs, peut-être 7, en mode "coma prochain" oblige à procéder rapidement, donc à tourner les coins ronds. En d'autre termes contourner des lois et des procédés établis.
Chose que le pouvoir semble "forcer" quiconque à faire, on le découvre chaque jour de plus en plus. 
Mais essayer de faire voter une loi pour être au dessus des lois?
L'ironie devient éléphantesque non?
Le Québec est un magasin de porcelaine.
Est-ce que le peuple a le droit de questionner l’octroi de 200 millions pour un amphithéâtre? 400 dans le cas des résidents de Québec? Assurément.
Est-ce que le maire agit en pute-en-chef d'un red light qui s'évente tranquillement? TOUT À FAIT.
Attention je ne suis pas contre le projet d'un nouveau colisée, je suis contre l'idée d'étouffer la dissidence.
Le meilleur argument pour freiner les vents à contre-courant c'est d'être franc. Un mur aux couleurs CLAIRES. Régis veut le moulin pour controler le vent.
La rumeur autour de Winnipeg a de quoi exciter Québec. Tant mieux. Mais restez clean les boys. Pas de coups à la Zdeno Chara, please. Karma will get them back.
A l'autre bout de la 20, Gérald, il y a un an, se félicitait du grand succès que représentait le Bixi. La clientèle était heureuse, les vélos étaient hyper populaires, les écologistes gloussaient, tout le monde tapait des mains autour des mêmes tam-tam au pied du Mont-Royal.

Mais voilà, derrière le grand paravent de la naiveté, derrière le voile de la mariée, se cachait un malheureux mariage, une tristesse. Bixi ne faisait pas une cenne. Ils étaient même dangereusement dans le trou. Cette année, Bixi avait projeté de ne plus exister.
Gérald a donc injecté 108 millions.
AïeAïeAïe
Le CHUM sent le fumier, le Bixi a failli se noyer, les jeux aquatiques ont fait un mort avant l'ouverture.
Devrait-on s'inquiéter tout de suite pour l'échangeur Turcot?
Non.
Gardons-nous une réserve d'inquiétude pour le Pont Champlain.