Une formation qui fait avancer

Publié le 24 mai 2011 par Kristobal @kristoguy

Stéphane DOUARD, Directeur adjoint du M2TI

A l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne n’a pas de difficulté à trouver ses mots quand il s’agit pour lui de décrire et de présenter le Master 2 de transports internationaux qu’il dirige à l’Université. Le secteur des transports propose bien plus que ce que vous avez pu imaginer, il vous emmène même au bout du monde… Quels sont les publics concernés par le master pro transport que vous proposez ? De quel diplôme doivent-ils déjà être titulaires ?

Nos étudiants doivent être titulaires d’un M1 (ou équivalent reconnu par le Ministère de l’Education Nationale) dans l’un des domaines suivants : économie, droit, gestion, géographie, école de commerce, etc. L’enseignement est construit autour d’une approche pluridisciplinaire puisque les enseignements de droit, d’économie et de gestion sont dispensés à parité par des universitaires et des professionnels. Nous acceptons également des professionnels en reprise d’études dans le cadre d’une démarche de validation des acquis de l’expérience ou de validation des acquis professionnels. (VAE/VAP.)

De quels types de métiers ouvre-t-il les portes ?

Il s’agit d’être apte à exercer des responsabilités dans le domaine des transports, dont l’étendue des fonctions est importante. Voici quelques exemples :

Courtier d’affrètement Ingénieur-conseil Responsable achat transport Responsable contrôleur assurances transport Responsable import - export Chargé d’études Agent de transit Chef de projet Responsable logistique Responsable d’exploitation et de développement Responsable commercial

Comment se déroulent les deux ans d’alternance ?

Ce dispositif consiste à étaler la formation du Master sur 2 ans, sur le rythme annuel suivant : de fin septembre à fin mars: deux jours à l’université, trois en entreprise; d’avril à fin septembre: en entreprise (sauf période de congés).

Comment les candidats choisissent-ils leur formation parmi le nombre que vous proposez ?

Pas de choix au niveau du cursus, tous les cours sont obligatoires. Cependant, les étudiants se spécialisent dès le début de leur formation selon la mission qui leur est confiée en entreprise.

De quelles qualités faut-il faire preuve pour réussir sa formation dans le domaine ?

La qualité essentielle est la motivation. La charge de travail (480 heures en tout à l’université) est immense. Auxquelles s’ajoutent bien sûr les missions complexes fixées par l’entreprise. Nous attendons que nos étudiants affichent un comportement professionnel et responsable : 1/assiduité ; 2/ esprit d’initiative, c'est-à-dire être acteur et non consommateur de la formation ; 3/ entretien du réseau des diplômés (+ de 1000 sur 35 ans d’existence.)

Y a-t-il des difficultés pour trouver une entreprise d’accueil ?

Dans l’ensemble, les étudiants ne rencontrent que peu de difficulté (1/5 des étudiants ont déjà une entreprise quand ils postulent). Nous avons tissé un réseau de partenaires très solide et nos anciens diplômés nous aident à l’élargir tous les ans davantage.

Le secteur des transports est-il en phase de recrutement dynamique ?

Ce secteur a beaucoup souffert de la crise mais la machine semble être repartie. En ce qui concerne l’entrée dans l’emploi, en grande partie grâce au dispositif de l’alternance qui permet à nos étudiants d’avoir une expérience professionnelle de deux ans au niveau cadre, 100% de la promo 2010 avait trouvé un emploi à la date de la remise des diplômes, en février 2011.

Quelles sont les particularités de votre formation ?

1. Un programme qui couvre un large spectre de domaines relatif au transport (transport mono-modal, multi-modal, logistique, pratique professionnelle, …). 2. Une diversité de méthodes pédagogiques : cours magistraux, études de cas, conférences, travaux dirigés. 3. Deux mémoires à rédiger : un séminaire de travail collectif, qui aboutit à un colloque annuel auquel sont conviés les professionnels du secteur + un mémoire d’apprentissage individuel. 4. Un programme orienté vers l’intégration dans le monde professionnel, avec des visites de sites ; cette année, par exemple, les ports d’Anvers, de Rotterdam, du Havre, plusieurs sites en Syrie, etc. et des cours et conférences animés par des professionnels. 5. Un partenariat exclusif en France avec l’Université Maritime Mondiale (située à Malmö, Suède) pour les apprentis spécialisés dans le domaine. Et un partenariat avec l’Université de Douala au Cameroun où nous avons créé la version subsaharienne de notre diplôme. 6. L’implication dans notre formation des entreprises partenaires accueillant nos apprentis.