Une surveillance pour plus de liberté.

Publié le 25 mai 2011 par Leshakerdecyril

Tout commence par la lecture de l’article de David Abiker. Après lecture, réflexion.  Je suis dans la cible, j’ai une belle-fille de 13 ans qui dispose de son compte Facebook.

Autant rentrer dans le vif du sujet, son compte Facebook « c’est son espace de liberté »,  la petite vie, les petits tracas, le moyen simple et efficace de dire « à Number One comment je l’aime et que cette copine c’est une sœur pour la vie »… bon tu l’auras compris son compte Facebook c’est de la guimauve, mais c’est la vie d’une girly de 13 ans.

Dans le sens de l’article d’Abiker je suis en accord sur la gangrène de l’utilisation des réseaux sociaux, de l’addiction compulsive au temps passé sur l’ordinateur (je sais de quoi je parle, moi qui passe mon temps dessus), je suis en accord dans le fond, mais pas dans la forme.

L’espace Facebookien de ma grande c’est un espace surveillé à la DSK. Je dispose de son mot de passe, je suis le mec relou (sa maman aussi), qui lui dit régulièrement de ne pas mettre cette photo, d’éviter de régler les comptes avec les copains sur son mur, de limiter de nombre « exponentiel » d’amis… et j’en passe.

En effet je ne suis pas d’accord sur la forme, il est vrai qu’elle passe du temps sur Facebook, mais aujourd’hui l’empreinte numérique est importante chez eux, je ne souhaite pas m’opposer à cette volonté, juste l’idée de contrôler le temps et de lui donner l’accès quand je le souhaite.  La véritable faute (pour moi) serait de ne pas comprendre le mode de fonctionnement de cette plateforme unique que représente Facebook. J’ai conscience que de nombreux parents se posent cette question sur le « dois-je lui accorder l’autorisation ? », mais le plus important reste le contrôle.

C’est un débat intéressant d’ailleurs que nous avons eu tous les deux, elle juge que cette surveillance c’est une atteinte à sa liberté, et moi je juge que le contrôler c’est justement lui donner de la liberté.

En un mot… ne pas s’opposer, mais comprendre. C’est le plus difficile.