Le Fils de l'Homme invisible de François Berléand

Par Lagrandestef

Le Fils de l'Homme invisible
de François Berléand
Stock (2006)
Livre de poche (2008)
214 pages

Roman autobiographie, France

Résumé

« Je m'appelle François Berléand, j'ai presque onze ans, je ne prends pas la parole sans y avoir été invité par un adulte, je mange de tout, mais je n'ai pas une grande passion pour les carottes râpées, les endives et les épinards. Je ne pose pas spécialement de problèmes. Dans ma chambre j'ai un piano, une radio, un bureau et une grande armoire en teck. Et je suis le fils de l'homme invisible. »
Un soir d'hiver, dans la famille Berléand, le père de François, qui a sans doute abusé de la vodka, déclare à son fils : « De toute façon, toi, tu es le fils de l'homme invisible. » Cela ne fait rire personne autour de la table, et personne ne vient démentir le père de François. C'est le début d'une singulière et terrible histoire d'enfance et d'adolescence, chahutée tout d'abord, puis brisée peu à peu par ce faux secret qui n'est qu'une mauvaise blague. Au début, c'est très amusant d'être le fils de l'homme invisible, mais, dès lors qu'on se met à y croire, cela peut devenir angoissant, poignant, tragique. Ainsi les années de lycée du petit François se déroulent-elles dans ce climat tragi-comique où, inexorablement, la peur de l'enfant s'installe : il est différent des autres, sûrement pas très normal, peut-être mongolien. Ses parents le lui ont toujours caché pour ne pas lui faire de la peine.
Voilà des années que, d'interview en interview, François Berléand raconte sa drôle d'histoire. Il aura attendu le temps et le recul nécessaires pour l'écrire enfin.

Mon avis : pas encore lu

L'auteur


Né en 1952 à Paris, François Berléand est inscrit dans une école de commerce lorsqu’il suit, un peu malgré lui, une formation théâtrale qui déclenche sa vocation. À la fin de son cursus, il étudie l’art dramatique chez Tania Balachova et travaille, de 1974 à 1981, avec le metteur en scène Daniel Benoin et l’équipe du Splendid. Sa carrière cinématographique débute en 1979 avec Martin et Léa. Durant les années 1980, il enchaîne les comédies à succès puis, peu à peu, son registre s’étoffe. Il obtient en 2000 le césar du meilleur second rôle pour sa performance dans Ma petite entreprise.