Rocky IV

Publié le 26 mai 2011 par Flow

Rocky IV. (réalisé par Sylvester Stallone)

Rocky casse du soviet.

Cet opus est clairement de trop. Il n'apporte rien à l'ensemble et tombe même dans le ridicule à plusieurs reprises. Heureusement, il en devient vraiment drôle tant et si bien qu'on passe un agréable moment, tout en jurant qu'on nous y reprendra plus.

 

Cette fois, Rocky est vraiment un heureux retraité. Il a définitivement raccroché les gants et vit heureux avec sa famille. Mais le bonheur est de courte durée lorsqu'un boxeur russe fait son apparition et le défie. D'abord récalcitrant, un événement tragique va le pousser dans ce dernier (mon cul ouais) combat...

Bis bis bis répétita.

Toujours la même formule, ça ne change pas. Retraite, hésitation, motivation, entraînement en musique, combat difficile puis victoire. Succès garanti, donc pourquoi modifier la formule? Cela peut paraître opportuniste et cynique mais je pense que Stallone aime ses fans et veut leur offrir ce qu'ils demandent. Je suis peut-être naïf mais j'y crois.

Influences diverses.

Avec le temps, les défauts récurrents deviennent de plus en plus visibles. On croirait par exemple regarder un manga japonais. Des ennemis toujours plus puissants débarquent (façon DBZ), les combats ressemblent également de plus en plus à Olive et Tom. Des coups surpuissants et littéralement meurtriers dans un match d’exhibition. C'est assez étrange dans une saga qui se voulait sérieuse. Et puis Stallone a du confondre Rocky et Rambo. Il nous sort un speech sur la nécessité pour un boxeur de ne jamais stopper les combats. Il a ça dans le sang. Comme les militaires qui sont incapables de s'éloigner des champs de bataille. En gros, il a des influences variées qui font passer le film pour une comédie.

Mettre fin à la guerre froide.

Mais le plus drôle reste le message crédule et maladroit sur la guerre froide. Les russes sont d'abord présentés comme des méchants, des tricheurs et des salops. Ils tuent des gens sans aucun remord... En gros, ils sont le Mal personnifié. Puis il vante son personnage, donc les USA. Par exemple, Drago dit à propos de Rocky: «ce n'est pas un homme, c'est une machine de fer. Ouais... Puis le public russe retourne (carrément!) sa veste et acclame Rocky. Même le premier secrétaire du PC l'applaudit! On rigole gentiment en se disant qu'on est devant un pur produit de propagande de l’ère Reagan. Mais Rocky fait un discours et milite pour la paix entre les peuples. Il vaut mieux boxer!Stallone livre un message pacifique de pachyderme.

Un Rocky inutile et mauvais mais qu'importe, il est tellement drôle qu'on ne peut être énervé.

Les+ :

- On aime se faire enfiler.

- Drôle contre son gré.

Les- :

- Purement commercial.

- Inutile!

- Le filon est épuisé.

Note: