Dans le Paris des années jazzy, Boris Vian trompine et sans arrêt écrit. En une même journée, pièce de théâtre, chronique et chansons passent sous le rouleau de sa machine à écrire. Aussi, des romans, dont un marquant. L’écume des jours.
Travailleur rapide et acharné, il répond quand on le traite de doué : « Mais ça fait 20 ans que j’apprends à écrire : ce n’est pas un don, c’est du travail! »
Le jazz compose la trame sonore de son style d’écriture syncopé et de sa vie, ponctuée de trompette, comme dans le film Shadows de John Cassavetes.
À la santé fragile depuis toujours, défiant les indications des médecins de ralentir ses activités vu son état de cardiaque, Vian pratique « l’éthique de survie ». En tout moment présent, investir toutes les parcelles de son imaginaire… jusqu’à sa mort, à 39 ans en 1959.