Selon Ernst & Young, on ne naît pas entrepreneur, on le devient

Publié le 03 juin 2011 par Kimauclair

Ernst & Young a récemment publié un rapport intitulé « Nature or nurture: Decoding the entrepreneur » (L’esprit d’entreprise : acquis ou inné ?).

Les résultats du rapport sont le fruit d’une enquête menée auprès de 685 entrepreneurs du monde entier et de longs entretiens accordés par les lauréats du Prix de l’Entrepreneur de l’Année. « Nature or nurture: Decoding the entrepreneur » met en lumière les caractéristiques, frustrations et ambitions professionnelles que partagent quelques-uns des plus grands entrepreneurs d’aujourd’hui.

Cette enquête représente pour moi la suite des réflexions lancées sur mon blogue : «Naît-on entrepreneur ou le devient-on?» et «

Voici quelques passages intéressants provenant du communiqué de Ernst & Young (anglais) :

  • Près de 60 % des entrepreneurs sont issus du monde de l’entreprise, et 33 % d’entre eux déclarent que cette expérience a été décisive dans leur réussite en tant qu’entrepreneur
  • 45 % des entrepreneurs créent leur première entreprise après 30 ans
  • 10 % des entrepreneurs ont déjà créé 10 entreprises ou plus
  • Un tiers des répondants ont cité leur expérience de salarié (réponse la plus fréquente) comme source de savoir qui a le plus compté pour leur carrière. 30 % ont mentionné l’enseignement supérieur. 26 % ont évoqué un mentor.
  • L’esprit d’entreprise semble plus façonné par le milieu dans lequel un individu évolue, que par les qualités personnelles de ce dernier selon Maria Pinelli, nouvelle vice-présidente de l’activité Marchés à croissance stratégique globale d’Ernst & Young.
  • Créer une seule entreprise ne suffit pas. 60 % en ont lancé au moins trois, 20 % au moins six, et 10 % déclarent en avoir fondé plus de 10 au cours de leur carrière.
  • 45 % affirment avoir gardé des parts dans toutes les entreprises précédemment créées, tandis que 28 % déclarent avoir conservé des intérêts dans certaines
  • 6 répondants sur dix déclarent avoir eu des difficultés à franchir pour atteindre la réussite ; parmi elles, la question du financement comme obstacle à la croissance est la réponse la plus citée (33 %).
  • Les trois qualités les plus importantes que doit posséder un entrepreneur de haut vol, plus de 75 % ont mentionné la « vision » de l’entreprise ; viennent ensuite la passion à 73 %, et le dynamisme à 64 %. La flexibilité (33%), une orientation qualité marquée (18 %) et la fidélité (14 %) arrivent bien après.
  • «Les entrepreneurs à succès ont en commun une qualité unique : celle de voir des opportunités là où d’autres ne voient que risques. Leur tendance à l’optimisme les conduit à penser le succès possible alors même que les autres leur prédisent un échec»  Maria Pinelli.

Qu’en pensez-vous ?