La leçon d'anglais

Publié le 11 février 2008 par Pascal Boutreau

Quoi de mieux pour illustrer la 300e note de ce blog dédié principalement à l'Esprit du Sport, que la rencontre de foot de ce dimanche entre Manchester United et Manchester City. Ce match disputé à Old Trafford était l'occasion de commémorer le tragique accident d'avion qui, le 6 février 1958 coûta la vie à 23 personnes dont 8 joueurs et 3 membres du staff de Manchester United. Ce soir-là, l'Elizabethan, le bimoteur qui ramenait les Mancuniens, surnommés à l'époque les "Busby Babes" (du nom de l'entraîneur Matt Busby), d'un déplacement à Belgrade en demi-finale de la Coupe d'Europe, s'écrasait en bout de piste de l'aéroport de Munich.

Dimanche, les deux équipes sont entrées sur le terrain derrière un joueur de cornemuse au centre d'une haie d'honneur formée par de jeunes gens. Accompagnés de gamins portant le nom des joueurs de l'époque, les joueurs, qui pour l'occasion avaient revêtu les maillots d'époque sans nom et sans pub, se sont placés tout autour du rond central. Les deux coachs, Sir Alex Ferguson d'un côté et Sven-Goran Erikson de l'autre, sont venus déposer deux gerbes de fleurs au centre du terrain. Puis le stade s'est tû. Pas un bruit. Les supporters des deux clubs pourtant se détestent. Mais point de rivalité à cet instant. Juste des écharpes rouges et blanches dans un virage, bleues et blanches dans l'autre, toutes tendues vers le ciel. Dans la tribune d'honneur, Sir Bobby Charlton, l'un des survivants du crash, ne cachait pas son émotion. Puis l'arbitre siffla la fin de cette intense minute de silence. Sir Alex Ferguson s'en alla applaudir le kop de City pour le remercier du respect témoigné malgré la rivalité. Le match pouvait alors commencer. Mais était-ce là le plus important ?

Comme souvent, les Anglais et leurs stades aux ambiances uniques, ont prouvé leur réel culture sportive, leur sens de l'Histoire du sport. J'en ai déjà beaucoup parlé ici mais quoi de plus beau que le "You'll never walk alone" chanté avec les tripes et le coeur par le kop de Liverpool ?

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. Fin du rêve olympique pour l'équipe de France masculine de hockey sur gazon. Avec trois défaites concédées face à l'Irlande (0-4), l'Argentine (2-4) et la Nouvelle-Zélande (0-2), les Bleus n'avaient aucune chance d'accéder à la finale dont le vainqueur se qualifiait pour Pékin. Dommage. Les Bleus ont finalement terminé troisièmes de la compèt grâce à un ultime succès dimanche dans un anecdotique match de classement face aux Irlandais (2-1). Le billet olympique est revenu à la Nouvelle-Zélande, vainqueur au but en or des Argentins (3-2).

Toujours en hockey, bravo aux mesdemoiselles de Cambrai qui terminent la première phase du championnat en salle avec neuf victoires en autant de rencontres. Grandes spécialistes de cet exercice, les Cambrésiennes, drivées de main de maître par Luis Castanheira, disputeront leur demi-finale face à Abbeville (Saint-Germain et Lille pour l'autre demie). Et puis bravo bien évidemment à Mamzelle Peg qui totalise déjà plus de 25 buts en neuf matches... T'es trop forte Mamzelle... (chez les hommes, les demi-finales opposeront Cambrai à Douai et Valenciennes à Lille).

. Du côté des Championnats de France de squash qui se disputaient au Havre, du très grand classique. Thierry Lincou a remporté son 10e titre tandis qu'Isabelle Stoehr s'adjugeait une 11e couronne nationale... Renan Lavigne et Camille Serme, les deux finalistes, n'ont donc pu chambouler la hiérarchie.

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Samedi

Course à pied : 1 h 30 (dont 5 x 2'/2' allure semi)

Mise en route difficile (sans doute les battements de la veille à la piscine) mais les cuisses ont fini par répondre un peu plus favorablement à mes sollicitations. Faut dire qu'avec le magnifique temps qu'il faisait, ça donnait envie de galoper.

Dimanche

Vélo : 3 h 40 (sortie club... 4 heures de sortie mais 3 h 40 à rouler "pour de vrai")

Bonne petite balade sous un magnifique soleil. Un peu frisquet au début mais un régal ensuite. Quelques côtes au programme dont celle des 17 tournants montée avec le patin de frein qui frottait sur la roue arrière. Petite crainte en pensant que j'étais cuit mais finalement, une fois le problème réglé, ça allait finalement beaucoup mieux... Merci à Ben (Pierre-Yves Provost) de son encadrement et bravo pour son record du club de la montée de l'Homme mort désormais établi à 4'12''. 

Conseil pour les clubs de triathlon

Suite à la forte participation des sorties vélo du club le dimanche matin (entre 20 et 30 personnes), un débat est né sur le forum du club au sujet de l'heure de départ. Si comme chez nous, vous rencontrez ce type de problème, je vous fait profiter de la solution préconisée par Zarma sur notre forum. Si ça peut vous aider...

Groupe A : retour 11 h 30 ma belle-mère vient déjeuner
B : retour 14 h 30 tiens, moi aussi ma belle-mère vient déjeuner
C : retour 12 h 40 ...avant le couvert n'est pas mis et le poulet est encore au four
D : retour 13 heures la dernière fois que je suis rentré tôt, il a fallu aller au pain : la file d'attente en cuissard moulebite,casque aéro et chaussures de vélo qui font clac-clac sur le carrelage de la boulangerie, non merci, un grand moment de solitude...
E:  départ 8 heures retour 14 heures, 100 kms à fond
F : départ 10 heures retour 12 heures 100kms tranquillou
G : départ 10 heures ( because macumba night la veille)
H : départ 5 heures (en enchaînement du macumba night )
I : retour 15 heures "chérie,tu vas pas me croire..."
K : départ 9 heures retour "allo tu peux venir me chercher, j'ai tombé"

Facile, non ?

Bilan de la semaine : 15 h 05' d'entraînement

3 h 45' de course à pied (42 km), 2 h 45' de natation (6500 m), 8 h 35' de vélo (217 km) ... voilà une semaine qui déménage... Sans doute une des plus grosses jamais effectuées. Mais grâce au savant dosage de M. Ben (merci encore), tout se passe bien... même si j'avoue avoir terminé la semaine pas trop trop frais...

Un ou deux gros dodos et ça ira mieux... De toute façon il faudra bien car a priori j'ai encore une grosse semaine qui m'attend avant de goûter un relatif repos (je crois bien mérité) la semaine suivante.