En outre, le nouveau parti au pouvoir va devoir assumer la même politique d’austérité que Socrates, le précédent Premier ministre portugais. Aussi, on est en droit de se demander quelle marge de manœuvre possèdent réellement aujourd’hui les chefs de gouvernement européens, qui se voient transformés en simples exécuteurs testamentaires de la politique ultra-libérale du Fmi, sans aucune considération pour les peuples en souffrance… dont il est utile de rappeler que ce sont les banques et les financiers cupides qui ont vidés leurs pays respectifs, qu’ils s’appellent Portugal, Islande, Espagne ou Grèce, de leur sang neuf.
Enfin, quand on voit l’abstention dépasser les 42%, un record absolu pour des législatives depuis l’avènement de la démocratie au Portugal en 1974, je ne pense pas qu’on puisse en aucune manière se réjouir, quelles que soient le résultat des urnes, de droite, de gauche, ou du centre, à travers les pays avec lesquels nous avons des liens forts.
La démocratie est-elle encore vraiment une valeur fondamentale, en Europe et au-delà ? On peut en douter quand on assiste, impuissants, à cette démarche politique internationale dominée par la tyrannie de l’argent roi, avec un Fmi au pouvoir incontesté se transformer en dictateur plutôt qu’en sauveur des peuples. Son seul but est-il devenu d’affamer les peuples, qui ne sont pourtant pour rien dans la crise en cours ?
Quand donc les véritables responsables seront-ils jugés devant une cour internationale ?
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