Ciné : Mediarenas

Par Plumesolidaire

♥♥   ah ouais quand même (bien)

     bof (pas de billet sur Plumeacide)

♥♥   ah ouais quand même (bien)

♥♥♥   top (très bien)

♥♥♥♥♥   pire que top (trop rare)

♥♥♥♥♥♥   des comme ça y en a qu'un par siècle

Martin est un web-designer solitaire et phobique. Mais il essaie de s'en sortir. Mariana, elle, est perdue. Elle sort d'une relation longue et le désordre de son appartement est à l'image de son état d'esprit. Martin et Mariana habitent la même rue, dans des immeubles l'un en face de l'autre, mais ne se parlent jamais. Ils fréquentent les mêmes lieux mais ne se rencontrent pas. Comment faire connaissance dans une ville - Buenos Aires - de trois millions d'habitants? Pourtant...

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Source : çadependdesjours

« Ce film argentin se réclame comme étant une comédie romantique et geek. (…) En fait,  Medianeras est super Bobo-hipster, mais en version Amérique latine moderne.  (…) Tous deux vivent dans des appartements, petits et mal éclairés dans un Buenos Aires étouffé et étouffant, se croisant sans se rencontrer, vivant leur vie de merde et nous la racontant chacun leur tour…

Il y a de très bonnes choses dans Medianeras, un fort côté « early Klapish » mais avec le côté latino, un montage et une réalisation assez rythmée même s’il y a de grosses lenteurs, mais nécessaires car représentatives de l’état quasi végétatif dans lequel se trouvent les deux persos durant les saisons qui passent. Martin le développeur de site web reste tout de même une parodie de Geek, et pour un agoraphobe, on remarquera qu’il sort tout de même beaucoup. Marianna quant à elle, est représentative de toute une génération de meufs post 25, qui nourrissent  leurs névroses, car elles n’ont pas réussi à passer le cap de la rupture.

Le succès de ce film tamponné indie movie à mort (dans la musique, l’affiche, les références, la réalisation) l’a certainement été  en festival grâce à l’identification aisée par les 25-30 ans à travers le monde, car même s’il se passe en Argentine, le film est tout de même facilement transposable à pas mal de capitales de pays développés (dont Buenos Aires, la capitale argentine, fait partie, je précise).

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Source : L’Express

Des cœurs à prendre et des névroses en Argentine.

« Un trentenaire barbu persuadé que l'architecture dissonante de Buenos Aires est responsable de tous les maux des citadins, les siens compris. Une belle architecte incapable de construire quoi que ce soit qui se tienne. Deux agoraphobes qui tentent de se soigner à leur manière. Deux âmes sœurs esseulées qui s'ignorent. Et vogue une comédie de société plutôt bien vue sur la recherche de l'autre. S'il pèche par moments par la répétition de ses monologues en voix off, Medianeras s'égaye parfois de quelques astuces graphiques et de mise en scène. Ne lui manquait peut-être qu'un sens du tempo pour coller davantage aux ratés de ces cœurs qui battent. »