La Chine ne respire plus.

Publié le 07 juin 2011 par Jhblog

Alors, qu’en ce moment nous entendons beaucoup parler de remaniement ministériel, de pouvoir d’achat, du Moyen Orient et d’autres sujets, bien-sûr très importants, certains passent malheureusement à la trappe. C’est notamment le cas d’un rapport récent dévoilé par Greenpeace concernant les taux de pollution dans plusieurs villes industrielles et en particulier dans la capitale asiatique de l’industrie du jeans : Xintang.

Oui, vous avez raison, ce ne sera pas le papier le plus drôle de l’année, mais lorsque l’on parle du jeans, on parle de tous ces aspects : les bons, et il y en a beaucoup, mais aussi les mauvais et il y en a quelques-uns. Alors, autant être informé et pouvoir agir en conséquence.

A Xintang ont été produites en 2008 plus de 260 millions de paires de jeans, pour mieux vous rendre compte de ce que représente ce chiffre, sachez que cette somme représente environ 40% des jeans importés aux Etats-Unis et 60% de la production chinoise totale, ce qui est tout simplement énorme !

La production y est répartie entre les grandes industries, mais aussi dans des fabriques plus modestes et des ateliers familiaux. C’est ainsi que toute ville, les adultes, mais aussi des vieillards et des enfants, travail à la confection des jeans destinés aux Etats-Unis, à l’Europe et à la Russie. Les conséquences sur l’environnement de cette suractivité, qui ne répond pas du tout aux normes environnementales que nous pouvons connaitre en Europe, sont multiples.

Les villageois se plaignent notamment des usines de teinture, car leurs eaux usées sont rejetées dans la rivière de Xintang qui ne contient déjà plus de poissons. Une analyse effectuée par Greenpeace a prouvé la présence de cinq métaux lourds dans cette eau : cadmium, chrome, mercure, plomb et cuivre … vous n’aimeriez pas vivre à côté d’une rivière si polluée, n’est-ce pas ? Alors, agissez, vous aussi à votre niveau en sélectionnant vos produits selon leur provenance ou la charte de qualité environnementale que la marque impose à ces fournisseurs, et si tout le monde achète de cette façon les choses pourront s’améliorer.

Source : http://ecologie.blog.lemonde.fr