Venise, c'était... pas si classique

Par Theyoupitouch

découvrir sur place que la Biennale commence dans 2 jours; admirer le gratin international dans ses plus beaux atours; se tordre le cou en regardant les énormes yachts; réfléchir devant de drôles de panneaux de signalisation; avoir son vaporetto arrêté par la polizia en bateau devant le pavillon d'Israël dont sort Shimon Pérès; chercher les expos sur la carte; être les premiers à visiter le pavillon de l'Albanie perdu sur la Giudecca; regarder des télés dans des malles au pavillon de l'Arménie; tomber sur un tableau sanglant à l'entrée de celui du Zimbabwé; rigoler du couvert disposé au ras de l'eau sur des nappes blanches posées sur les pontons; s'amuser de ces dames en talons hauts et de ces messieurs aux looks improbables discutant tendances; découvrir un lapin kawaii qui pêche; regarder de loin les happy few sur les bateaux de luxe; être interloqué au pavillon "from Asia to the world" dans une magnifique abbaye; ne pas tout comprendre au pavillon de l'Islande; apprécier la beauté des lieux du pavillons de la Nouvelle-Zélande; se dire qu'on reviendra à 2 voir les pavillons majeurs dans l'Arsenale et les Giardini; admirer de nuit les néons de la Ca' d'Oro; ne pas être invité à la Fondazione Prada; découvrir des rats géants en entrant dans un jardin; trouver bizarre cette drôle de maison nantaise toute étroite; observer un globe terrestre tourner à toute allure; porter fièrement son badge "hats protect ideas"; apercevoir depuis le Grand Canal un drôle de nid en hauteur (à suivre...)