· La check-list : un outil plébiscité, mais perfectible
· Une version 2011 améliorée
· Des déclinaisons par spécialités...voire par actes !
La check-list : un outil plébiscité, mais perfectible: Six mois après la mise en œuvre de la check-list, une enquête a été menée auprès des 8 781 médecins engagés au sein de 15 organismes agréés pour l'accréditation, avec un taux de réponse, significatif, de 21,6%. Le bilan est largement positif, avec toutefois quelques souhaits d'amélioration.
La quasi-totalité des médecins interrogés (99% !) confirme que la check-list est effectivement mise en œuvre au bloc, tous types d'activités et d'établissements confondus. En revanche, 35% d'entre eux disent n'avoir jamais participé de façon active à cette mise en œuvre, ne posant ni ne répondant à aucune des questions qui y figurent.
La réalisation de la check-list ne ralentit pas significativement l'activité au bloc, de l'avis de 62% des personnes interrogées. Pour un tiers d'entre elles, elle a déjà permis de détecter un événement porteur de risques. De manière générale, 81% des praticiens interrogés pensent que la check-list est un outil performant d'amélioration de la sécurité du malade, et 68% la considèrent comme applicable à d'autres spécialités.
En revanche, il ressort des réponses une mauvaise compréhension de la signification de certains items. La réponse par « oui » ou « non » génère un quiproquo : 53% pensent qu'il s'agit de la réponse directe à l'item, alors que pour 40%, le « oui » signifie simplement que l'item a bien fait l'objet d'une vérification. L'enquête révèle donc certains inconvénients de la check-list : « théâtralisation » du questionnement, nécessité de la présence de l'ensemble des intervenants au même moment, tâche perçue comme « administrative », inadaptation de certains items, voire inadaptation de la check-list dans son ensemble lorsqu'il s'agit d'interventions de courte durée.
Malgré son caractère globalement encourageant, cette enquête met l'accent sur certaines faiblesses de la check-list, que la HAS se devait de prendre en considération pour les atténuer ou les corriger.
Source : MACSF Voir la suite de l'article sur le site macsf.fr (Visuels NHS)