Évènement ces jours-ci, en ce juin 2011: l’ouverture du (nouveau) Consortium , rue de Longvic. Un espace pour l’art contemporain de 4500 m2 qui va faire partie des grands de ce monde…Orgueil de Dijon. A juste titre. Mais quand même…
J’ai été surprise (agréablement) par l’espace et le volume offerts ici dorénavant à l’art actuel. Des endroits ouverts sur l’extérieur, mais abrités (avec parois amovibles), des grandes façades vitrées qui laissent voir les immeubles anciens voisins, beaucoup de salles de diverses dimensions, un long plan incliné…C’est un bel endroit, à n’en pas douter, créé par l’architecte Shigeru Ban (le même que Pompidou Metz).
Bien sûr, un lieu dédié à l’art contemporain se doit d’être blanc et d’aspect glacial. Gagné. Il l’est. Le lieu s’offre aux oeuvres, nu, immaculé, froid, anonyme. Normal…
J’ai trouvé intéressantes certaines créations. Mais j’ai eu du mal à savoir qui en était l’auteur. Les cartels, au mur identifient mal les artistes et leurs oeuvres. Oui, je sais, les valeurs ont changé et les objectifs aussi. L’artiste s’efface…Ici, c’est un laboratoire où cherchent et cogitent des gens. Peu importe leur nom, hein? Peu importe leurs vibrations persos et leur ressenti intime. On n’en est plus là.
J’y retournerai au Consortium. ça c’est sûr. Il va s’y passer des choses concernant la création artistique de nos contemporains et ça me touche. Je ne veux pas rester indifférente à tout cela.
A lire le papier sur le même sujet du Dijonscope de samedi 11 juin