Et si "donner" faisait partie de notre quotidien?

Publié le 13 juin 2011 par Jedblogk
Les organisations à but non lucratif ont dû ces dernières années adopter les nouvelles technologies et médias sociaux pour adapter leurs techniques de fundraising à de nouvelles audiences. Selon une étude de 2010, 86% des organisations interrogées étaient présentes sur Facebook tandis que 60 % d'entre elles actives sur twitter. L'ensemble de la présence online de ces entités représentait un chiffre d'affaires de près d'1 milliard de dollars en 2010, selon Blackbaud.
A l'instar de techniques traditionnelles, le social fundraising se doit de convaincre le public en offrant du sens et de la simplicité aux dons. Internet et les médias sociaux ont ouvert l'utilisateur sur le monde, et lui ont notamment donné l'opportunité d'agir avec un "like", un "retweet" voire une participation physique.
Deux groupes d'étudiants ont récemment élaboré des projets non-profits basés sur une approche lifestyle du fundraising, l'intégrant directement dans les comportements réguliers des individus.
A table for Good / City Harvest


Par le biais de partenariats avec des restaurants de New-York, le concept "A table for Good" mettrait à disposition des individus la possibilité d'acquérir des réservations pour les tables les plus réputées. Un système similaire aux ventes aux enchères d'objets, mais qui prend ici plus de significations de par sa proximité. Le plus de cet action est de vendre pour une bonne cause un droit d'entrée n'ayant pas de prix pour de fins gourmets.


GreenMusic / Greenpeace
Ecouter de la musique en streaming est devenue une activité commune pour de nombreux internautes, remplaçant les célèbres radios par les plateformes Deezer, Spotify, Grooveshark etc. Fort de ses 10 millions d'utilisateurs, la plateforme Spotify est la base du concept de "GreenMusic" élaboré par Max Gebhardt, John Phillips, Adrian Finzelberg et Rodrigo Linhares.
GreenMusic consisterait à prélever des royalties sur le nombre d'écoutes de certains artistes préselectionnés. En offrant 1% de leurs écoutes à Greenpeace, les artistes soutiendraient financièrement les causes défendues par l'ONG, grâce à leurs fans.