X Men, Limitless, Pourquoi tu pleures… Un week end ciné

Par Unebordelaiseflane
Avec ce temps de merde résolument pluvieux, je me suis dit que rester à l’abri tout le samedi, dans mon UGC préféré, était surement la meilleure chose à faire.
Du coup, petit feedback sur ce que j’ai pu y voir – pas mal de déceptions d’ailleurs.
1. « Pourquoi tu pleures »
Vous vous en doutiez, non? En tant qu’admiratrice de ce cher BB - et ayant raté l’AP sur Bordeaux en sa présence (arrrrgh!) – je trépignais d’impatience à l’idée de voir cette comédie pseudo romantique que les critiques assimilent, sans complexe, à du Woody Allen Français.
Ahhh les trentenaires paumés, tout un sujet !!
BB se marie dans 4 jours et les indécisions se font sentir pour ce gamin qui n’a pas l’air de bien comprendre ce qu’il se passe autour de lui. Ca donne donc quelques scènes drôles, de l’émotion et aussi beaucoup de bizarreries (c’est quoi ce cabaret?). Toutefois, s’il y a des clins d’oeil et de l’intelligence dans la réalisation, on s’ennuie BEAUCOUP; et ce n’est pas Brendon ou ce spectateur, qui s’est réveillé lui même à ronfler bruyamment au bout d’une heure, qui me contrediront… Un bravo à Miss Devos, parfaite dans son rôle de soeur au bord de la crise de nerfs, et à BB pour son naturel.
Déçue.
2. « X Men – Le commencement »
Contrat rempli. Divertissant et plutôt bien fait, on suit, avec délice, les aventures de ces mutants ; tout de même à l’origine du risque de 3ème guerre mondiale. Puis, faut bien l’avouer : trop envie d’être un X Men (non, on ne dit pas X Girls pour les femmes – trop tendancieux)
Etait-ce bien raisonnable de sortir ce film à quelques jours du Bac??? Je me questionne… Il se peut que la dissert sur la guerre froide en prenne un coup. Bref, les amateurs apprécieront, les autres reconnaîtront que les acteurs sont tout à fait convaincants (une superbe brochette dont James McAvoy - le dernier roi d’Ecosse- et le trés bel espoir Jane Goldman - de Winter’s Bone).
A voir.
3. « Limitless »
Réalisation intéressante et travaillée, rythme parfait, histoire originale … Tout est là pour en faire un excellent film! Et pourtant, j’ai trouvé ça juste « pas mal » (ça c’est de la critique de film où je ne m’y connais pas!), dans la mesure où le spectateur n’est que trés peu questionné sur la reflexion qu’un tel sujet pourrait générer.
En effet, les superbes efforts, en début de film, pour nous emporter avec cet anti-héros, devenant un être detestable intellectuellement surhumain apprès la prise de pillules magiques, s’essouflent passée la première demi-heure. Pour cause: les scènes que le héros passe à se la jouer, à devenir millionaire ou à faire le Kéké avec le roi de la bourse américaine.
Bon divertissement.
4. « Blue Valentine »
En fait je triche, car, celui là, je l’ai vu dans l’avion le mois dernier… Difficile de détailler ce film dont on s’éprend rapidement : un couple va mal et, au travers de retours dans le passé, on tache de comprendre sa construction pour mieux déceler le point noir du présent.
Histoire contemporaine et duo touchant pour un film où la noirceur finit cependant par vous donner le blue pour la soirée. Dommage pour les longueurs mais excellente prestation - plus que réaliste - qui nous montre que s’aimer ne suffit pas – faut il encore savoir communiquer pour ne pas se détruire (et aussi arrêter de picoler!!).
Et j’en profite pour souligner mon admiration pour Ryan Gosling, je le trouve exceptionnel (même quand il joue dans des daubes, oui, oui).
Bon, j’y retourne, j’ai vraiment beaucoup de retard côté visionnage!