Arte m'a bluffée !

Publié le 19 juin 2011 par Poclatelephage
A la lecture de mon marathon télé, si vous n'aviez pas encore cerné durant ces six dernières années la nature de ma consommation de télévision, vous avez du être édifiés ; et encore j'ai omis les quelques minutes à visionner « tellement vrai » ou le véritable temps que j'ai passé devant les faits divers de Pierre Bellemare.
[Une photo à moi du Colisée totalement hors sujet d'ailleurs étant donné que sa construction a été entamée en 70.]
Pourtant, il m'arrive d'être saisie par la grâce télévisuelle, quand intelligence et sujet intéressant se mêlent, et hier ça m'est à nouveau arrivé avec le cycle romain d'Arte. J'avais entendu dans « l'édition spéciale » que l'émission proposée en prime par Arte samedi allait être révolutionnaire avec notamment des personnages qui jouent en latin (!!!!!) mais je n'avais pas pensé que je serais scotchée comme ça.
J'aime l'histoire et les histoires, pourtant durant toute ma deuxième année de DEUG j'ai à moitié comaté durant mes TD et mes cours d'amphi d'histoire romaine. Si j'avais pu à l'époque découvrir ce génial docu-fiction, je serais peut-être aujourd'hui une éminente spécialiste en histoire romaine et non pas poclatéléphage...
Bref, ce docu-fiction nous plongeait donc dans la Rome de 44 avant Jésus Christ, juste après l'assassinat de César, fomenté par Brutus et Cassius, les partisans de la République qui voyaient d'un mauvais œil la dictature qu'entendait mettre en place le plus célèbre des Empereurs romains. Et après, le récit, entrecoupé pourtant de points de vue érudits d'éminents professeurs d'histoire, est digne de « Star Wars » avec deux clans romains qui s'affrontent dans une terrible guerre civile qui prend fin lors de la bataille de Philippes en Grèce.
A coups de reconstitutions bluffantes de la ville de Rome, des manœuvres, des batailles et d'apparitions surprenantes de la grande Cléopâtre sur son navire royal, « Rome » m'a bluffée. Je vousconseille d'aller vous rattraper immédiatement devant les deuxpremiers épisodes de 51 minutes de cette saga historique brillanterien que pour entendre Antoine haranguer en latin la foule...
[NDLA : Je suis ravie de constater que le tag "les émissions intelligentes que je regarde à la télé" peut enfin resservir.]