Dinoshark

Publié le 20 juin 2011 par Olivier Walmacq

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h30

l'histoire: Le réchauffement planétaire provoque la fonte des glaces et l'éclosion d'un oeuf d'un requin-dinosaure préhistorique, resté congelé pendant des millions d'années.

la critique d'Alice In Oliver:

Gare au réchaffement planétaire ! Tel est l'avertissement de cette production horrifique de seconde zone, j'ai nommé Dinoshark, réalisée par Kevin O'Neil en 2010. A noter qu'il s'agit également d'une production Roger Corman, le cinéaste étant toujours prêt à soutenir ce genre de bouserie.
D'ailleurs, Roger Corman joue dans Dinoshark. Il incarne ici un scientifique dépassé par la découverte d'un oeuf d'un requin-dinosaure qui remonte à la Préhistoire.

A présent, l'animal géant, réveillé par la fonte des glaces, vogue dans le coin et traîne lamentablement son museau. Certes, le dinosaure sous-marin de service attaque très souvent.
Mais en dehors de ses apparitions, il n'y a pas grand chose à retenir de cette péloche horrifique, pour le moins bavarde, ennuyeuse, et accumulant tous les poncifs du genre.
La seule originalité est de proposer une bestiole qui est à la fois un dinosaure et un requin.

Donc, pas grand chose à retenir de ce Dinoshark. Certes, comme je l'ai déjà souligné, la créature a le mérite d'apparaître assez souvent.
Mais c'est justement bien là le problème tant les effets numériques et les images de synthèse sont ridicules.
Ensuite, le film de Kevin O'Neil a bien du mal à exploiter le monstre en question. Les séquences horrifiques sont d'une banalité consternante. Ensuite, le film est assez sérieux dans sa tonalité. 
De ce fait, Dinoshark n'a même pas le charme d'un bon vieux nanar. Reste la présence sympathique de ce bon vieux Roger Corman, le pape de la série B, mais c'est bien peu pour sauver cette production minable.

Note: 02/20 
Note nanardeuse: 11.5/20